>> Volkswagen envisage de fermer des usines en Allemagne, une première historique
>> Volkswagen insiste sur "l'urgence" de baisser les coûts en Allemagne
>> Remous chez Porsche avec le départ de deux responsables
![]() |
Oliver Blume à Berlin, en Allemagne, le 7 novembre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le conseil de surveillance s'est entretenu "d'un commun accord" avec lui, au sujet d'un départ anticipé du directoire de Porsche, a indiqué la direction de la marque dans un communiqué.
Michael Leiters, ancien directeur général du constructeur britannique McLaren Automotive, a été nommé pour lui succéder. Ingénieur de formation, il avait débuté sa carrière chez Porsche, où il a travaillé treize ans comme chef de projet avant de rejoindre Ferrari puis McLaren.
Depuis plusieurs mois, la double casquette de M. Blume faisait l’objet de critiques de la part de certains actionnaires, qui estimaient qu’il était difficile de diriger simultanément Volkswagen et Porsche dans un contexte de crise du secteur, pilier de l'économie allemande. Des noms de successeurs potentiels circulaient déjà dans la presse allemande.
Le groupe Volkswagen a annoncé l'hiver dernier vouloir supprimer 35.000 emplois et arrêter la production dans deux de ses usines allemandes, une première historique.
Porsche n’est pas épargné : la marque a annoncé en juillet préparer un nouveau plan d’économies, après 1.900 suppressions d’emplois en février. Ses ventes ont reculé de 6% depuis le début de l’année. Ses ventes de voitures depuis le début de l'année ont chuté de 6% sur un an.
La marque, dépourvue d’usine aux États-Unis, est également affectée par les droits de douane imposés par Washington sur les voitures importées, ce qui pèse sur ses marges.
Porsche a annoncé mi-septembre réviser ses prévisions de résultats à la baisse, tablant désormais sur une marge allant jusqu'à 2%, contre un taux se situant dans une fourchette de 5 à 7% auparavant, un niveau désormais inférieur à celui de la marque grand public VW (2,9%).
AFP/VNA/CVN