À J-2 de l'élection, Obama et Romney dans un sprint final

Barack Obama et Mitt Romney faisaient campagne à un rythme effréné le 4 novembre à l'avant-veille de l'élection présidentielle américaine, chacun rassemblant ses dernières forces avant le 6 novembre pour tenter de prendre l'avantage dans une course qui reste serrée.

Rencontre entre Barack Obama et ses supporteurs le 4 novembre à New Hampshire (États-Unis).

À 60 heures du début des premiers dépouillements, les sondages nationaux montrent un sprint final serré entre le président démocrate sortant et l'ancien gouverneur du Massachusetts (Nord-Est).

La dernière enquête publiée le 4 novembre par ABC News/Washington Post place ainsi Barack Obama et Mitt Romney à 48% chacun des intentions de vote.

Mais à J-2 du scrutin, le sortant semble néanmoins toujours le mieux placé pour l'emporter vu la prééminence que lui accordent les sondages dans la dizaine d'États les plus contestés et où se joue la présidentielle. Le président des États-Unis est en effet élu au suffrage universel indirect et doit rassembler une majorité de 270 grands électeurs (sur 538) pour être élu.

Le 4 novembre sur la chaîne ABC, le conseiller politique de M. Obama, David Plouffe, a concédé qu'il s'agissait d'une course "très serrée" mais souligné que le président gardait "une avance importante" dans les États clés et que les votes anticipés lui ont aussi été bénéfiques. "Le vote anticipé a très bien marché pour nous. Nous pensons finir avec un élan fort en notre faveur (...) Je suis confiant qu'il sera réélu", a-t-il dit.

"Deux jours ! Deux jours et nous nous mettrons au travail !", a pour sa part lancé Mitt Romney lors d'une réunion électorale à Des Moines, dans l'Iowa (Centre-Nord), l'un des États clés de l'élection.

Au début d'un périple dominical de 3.000 km dans cinq États, le républicain a expliqué à quelque 4.000 partisans qu'il ne leur promettait pas "de plus gros chèque de l'État, ni de prendre aux uns pour redistribuer en votre faveur". "Le président croit que la solution réside dans plus d'État. Non, la solution, c'est plus de bons emplois", a-t-il lancé en vantant son expérience d'homme d'affaires.

"Pour la première fois en quatre ans, chaque entrepreneur, chaque petite entreprise, chaque créateur d'emplois saura que le président des États-Unis les aime", a répété Mitt Romney plus tard à Cleveland, dans l'Ohio (Nord).

L'État est si disputé en cette fin de campagne que l'avion de Mitt Romney a croisé sur le tarmac de l'aéroport celui du vice-président Joe Biden, venu faire campagne dans la même ville. La visite de M. Romney était sa 19e dans l'État en un mois.

De son côté, Barack Obama poursuivait le 4 novembre sa course effrénée, avec 8.000 km au programme pour cinq États en 20 heures. Tôt le matin, il a grimpé dans Air Force One direction le New Hampshire, seul État d'un Nord-Est largement acquis aux démocrates que M. Romney peut espérer mettre dans son escarcelle.

AFP/VNA/CVN

 

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