Mitt Romney lors d’une rencontre avec ses supporteurs le 3 novembre à l'aéroport de Dubuque dans l'Iowa (Centre des États-Unis). |
Le président démocrate sortant effectuait lui aussi une tournée au pas de charge dans quatre régions potentiellement décisives, de l'Ohio (Nord) à la Virginie (Est) en passant par le Wisconsin (Nord) et l'Iowa (Centre). Face à 20.000 personnes à Milwaukee au Wisconsin, il s'est réapproprié le thème du "changement", cher à sa campagne de 2008, et dont M. Romney s'est fait l'apôtre ces derniers jours.
"Nous savons ce à quoi le changement ressemble. Et ce que le gouverneur Romney propose, ce n'est pas ça (...) changer les faits quand ils ne sont pas pratiques pour votre campagne, ce n'est pas du changement", a-t-il affirmé. En revanche, "vous me connaissez", a ajouté le président : "vous savez que je me battrai pour vous (...) je tiens mes promesses".
Avant lui, à l'aéroport de Dubuque dans l'Iowa (Centre) comme plus tôt dans le New Hampshire (Nord-Est), M. Romney, à la recherche des voix centristes, a promis de collaborer avec les démocrates au Congrès en cas de victoire.
Mais M. Romney, qui semblait moins énergique que ces derniers jours, s'est aussi élevé contre une expression utilisée le 2 novembre par M. Obama : "voter est la meilleure vengeance".
"Hier, le président a dit quelque chose que vous pourriez avoir déjà entendu, que je trouve troublant", a expliqué M. Romney. "Il demande à ses partisans de voter pour une vengeance, je vous demande de voter pour l'amour du pays", a-t-il ajouté à Dubuque.
Coïncidence, M. Obama, engagé comme son adversaire dans une course sans aucun temps mort, qui limite les repos nocturnes à une poignée d'heures, devait lui aussi participer le 3 novembre à une réunion publique à Dubuque, ville de 57.000 habitants séparée de l'État-clé du Wisconsin (Nord) par le fleuve Mississippi.
Mais la route de la Maison Blanche passe surtout par l'Ohio, où M. Obama a entamé sa tournée le 3 novembre après y avoir passé toute la journée du 2 novembre.
AFP/VNA/CVN