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| Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (droite), et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie, Lakhda Brahimi, le 29 octobre à Moscou. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Après sa rencontre avec l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie, Lakhda Brahimi, à Moscou, M. Lavrov a déclaré aux journalistes que Moscou regrettait l'échec de la trêve pendant les vacances musulmanes.
"Nous sommes déçus que l'initiative proposée par Lakhdar Brahimi sur la trêve pendant les vacances musulmanes n'ait pas été entendue. Aussi, notre mission première est de faire en sorte que tous les Syriens cessent de tirer et commencent à négocier", a déclaré M. Lavrov.
La Russie et M. Brahimi partagent la vision commune que le conflit en Syrie est devenue une "vraie guerre civile" et que la spirale de la violence continue, selon lui.
"Il est nécessaire que tous les acteurs extérieurs usent de leur influence pour envoyer le même signal, non pour inciter la partie adverse à poursuivre les violences et les massacres mais pour les convaincre de cesser immédiatement le feu", a poursuivi M. Lavrov.
M. Brahimi a déclaré que la crise syrienne était "extrêmement dangereuse" et que la situation allait de mal en pire. Il a condamné les récents attentats dans certaines villes syriennes, les qualifiant d'"attentats terroristes".
Bien que l'initiative de trêve ait échoué, les Syriens méritent d'être soutenus et les Nations unies feront de leur mieux pour mettre fin aux violences et normaliser la situation en Syrie, a souligné M. Brahimi.
Cependant, l'émissaire a déclaré que les Nations unies n'avaient pas encore considéré l'option du déploiement des soldats de maintien de la paix en Syrie.
Selon M. Lavrov, toute mission de l'ONU en Syrie ne sera rendue possible que si un cessez-le-feu est atteint.
Une série d'explosions a frappé la Syrie depuis la Fête musulmane du Sacrifice, qui a commencé le 26 octobre.
La Russie a publié la semaine dernière une déclaration au Conseil de sécurité condamnant les "attentats terroristes" et a appelé les États-membres à combattre "toutes les formes de terrorisme" en accord avec la Charte de l'ONU, mais cette déclaration a été bloquée par le Conseil.
Xinhua/VNA/CVN