Le président palestinien Mahmoud Abbas et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, le 25 octobre à Ramallah (Cisjordanie). Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors d'une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec Mme Ashton, le président Abbas a réaffirmé que les Palestiniens étaient "prêts à retourner à la table des négociations, après le rehaussement du statut de la Palestine à l'ONU, afin de reprendre les pourparlers" avec Israël, a indiqué l'agence palestinienne officielle Wafa.
De son côté, Mme Ashton, qui terminait une visite de deux jours en Israël et dans les Territoires palestiniens, a indiqué que l'Union européenne considérait toujours "le principe de la solution à deux États comme base de règlement du conflit israélo-palestinien".
La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères s'est également entretenue avec la dirigeante palestinienne Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP. "Notre décision d'aller aux Nations unies est une tentative sérieuse de sauver le processus de paix et de mettre fin à l'occupation" israélienne, a souligné M. Achraoui dans un communiqué.
"Nous appelons l'Union européenne et les autres membres de la communauté internationale à nous soutenir dans nos efforts pour contrer les mesures israéliennes unilatérales qui sont contraires à la loi internationale et affaiblissent les chances de parvenir à une paix juste avec la création d'un État palestinien", a-t-elle plaidé.
Dans la matinée, Mme Ashton avait rencontré, en compagnie du Premier ministre palestinien Salam Fayyad, des villageois palestiniens dont les champs d'oliviers ont été récemment endommagés par des colons israéliens. M. Abbas a officialisé le 27 septembre à la tribune des Nations unies son projet visant à obtenir pour la Palestine à l'ONU un statut d'État non membre d'ici la fin de l'année, via un vote de l'Assemblée générale, où la majorité simple requise lui semble acquise.
Les dirigeants palestiniens exigent pour reprendre les pourparlers de paix, interrompus depuis deux ans, qu'Israël cesse la colonisation des territoires occupés depuis 1967 et accepte les lignes antérieures à cette guerre comme base de discussions.
AFP/VNA/CVN