>>Hollande juge "inadmissible" l'espionnage américain, Obama joue l'apaisement
>>Les États-Unis ont espionné les trois derniers présidents français
"Je considère que si il se produisait quoi que ce soit à partir de l'engagement qui a été pris (en novembre 2013), ce serait un manquement grave à notre relation", a déclaré le chef de l'État français devant la presse lors d'un sommet européen à Bruxelles.
Parlant "d'agressions" contre "le territoire" et les "autorités" françaises, François Hollande a rappelé que son homologue américain Barack Obama avait une nouvelle fois "confirmé que la présidence de la République (française) ne faisait plus l'objet d'un ciblage" des services de renseignement américains lors de leur entretien téléphonique le 24 juin.
Après l'"engagement des États-Unis qui à partir de novembre 2013 nous déclarent avoir cessé toutes ces pratiques", a-t-il insisté, Barack Obama avait déjà "réitéré" ces assurances à l'occasion de la visite d'État qu'il avait effectuée à Washington en février 2014.
"Ces pratiques sont condamnables et je les ai condamnées chaque fois qu'il y a eu des révélations", a-t-il pousuivi, relevant que "celles qui ont été publiées ne sont pas les premières et sans doute pas les dernières".
"Nous devons avoir des comportement entre alliés mais ça suppose que nous soyons respectés", a-t-il poursuivi.
Selon des documents de Wikileaks publiés le 23 juin par la presse française, les écoutes américaines ont visé notamment les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande de 2006 à 2012.
>>Les États-Unis ont espionné les trois derniers présidents français
"Je considère que si il se produisait quoi que ce soit à partir de l'engagement qui a été pris (en novembre 2013), ce serait un manquement grave à notre relation", a déclaré le chef de l'État français devant la presse lors d'un sommet européen à Bruxelles.
Rencontre entre François Hollande (gauche) et Barack Obama, le 8 juin en marge du Sommet du G7 en Allemagne. Photo : AFP/VNA/CVN |
Parlant "d'agressions" contre "le territoire" et les "autorités" françaises, François Hollande a rappelé que son homologue américain Barack Obama avait une nouvelle fois "confirmé que la présidence de la République (française) ne faisait plus l'objet d'un ciblage" des services de renseignement américains lors de leur entretien téléphonique le 24 juin.
Après l'"engagement des États-Unis qui à partir de novembre 2013 nous déclarent avoir cessé toutes ces pratiques", a-t-il insisté, Barack Obama avait déjà "réitéré" ces assurances à l'occasion de la visite d'État qu'il avait effectuée à Washington en février 2014.
"Ces pratiques sont condamnables et je les ai condamnées chaque fois qu'il y a eu des révélations", a-t-il pousuivi, relevant que "celles qui ont été publiées ne sont pas les premières et sans doute pas les dernières".
"Nous devons avoir des comportement entre alliés mais ça suppose que nous soyons respectés", a-t-il poursuivi.
Selon des documents de Wikileaks publiés le 23 juin par la presse française, les écoutes américaines ont visé notamment les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande de 2006 à 2012.
AFP/VNA/CVN