M. Kouchner aura aussi des entretiens avec les autorités égyptiennes, a précisé le porte-parole Bernard Valero, lors du point presse régulier du Quai d'Orsay.
Mi-décembre, Paris avait indiqué que les ministres des Affaires étrangères de France, d'Égypte, de l'Espagne, de Tunisie et de Jordanie, se réuniraient au début de l'année au Caire afin d'essayer de donner une nouvelle impulsion à l'UPM.
Fin novembre, les chefs de la diplomatie français, égyptien et espagnol s'étaient retrouvés à Paris afin de préparer cette future rencontre élargie à 2 autres ministres. La France et l'Égypte co-président l'UPM. L'Espagne a pris le 1er janvier la présidence tournante de l'Union européenne.
Depuis l'intervention militaire israélienne à Gaza fin 2008-début 2009, l'UPM est enlisée dans des querelles internes et diplomatiques.
Une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UPM, prévue en novembre, a ainsi été repoussée sine die parce que le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, refusait comme d'autres ministres arabes de rencontrer son homologue israélien, l'ultra-nationaliste Avigdor Lieberman.
L'UPM, créée le 13 juillet 2008 sur une idée du président Nicolas Sarkozy, compte une quarantaine de membres, dont les pays de l'UE, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée. Elle ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation...), de donner un nouveau souffle à la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone et restée lettre morte.
AFP/VNA/CVN