"Nous pensons que le dialogue et la négociation sont les moyens adéquats de résoudre la question du nucléaire iranien", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mme Jiang Yu, lors d'un point presse. "Nous avons encore de la marge pour les efforts diplomatiques et espérons que toutes les parties adopteront des politiques plus flexibles et pragmatiques pour renforcer les efforts diplomatiques et promouvoir une reprise au plus tôt des négociations", a-t-elle ajouté.
Le 4 janvier, un porte-parole américain a affirmé que la porte était "toujours ouverte" pour l'Iran s'il décidait de coopérer sur son programme nucléaire, mais que Washington allait discuter dès cette semaine des "prochaines étapes" dans ce dossier.
De son côté, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a affirmé que les États-Unis avaient engagé des discussions avec leurs partenaires à propos "de pressions et de sanctions" nouvelles envers l'Iran en raison de son programme nucléaire.
La Chine fait partie du groupe des "Six" (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine), pays interlocuteurs de Téhéran sur le nucléaire iranien.
Le groupe des "Six" avait proposé l'an dernier à l'Iran de faire enrichir la plus grosse partie de son uranium à l'étranger sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), pour obtenir en retour du combustible pour son réacteur de recherche.
Mais l'Iran a rejeté cette offre et samedi dernier il a lancé un ultimatum aux grandes puissances, leur laissant un mois pour accepter un échange d'uranium selon ses propres conditions.
Le 4 janvier, Jiang Yu avait indiqué, sans autre commentaire, que la Chine avait "pris note" des informations selon lesquelles l'Iran s'était dit prêt à poursuivre jusqu'à fin janvier des discussions en vue d'un accord. "La Chine soutient un consensus de toutes les parties concernées dès que possible sur le texte d'accord proposé" par l'AIEA, avait-elle aussi déclaré dans un communiqué.
AFP/VNA/CVN