Selon Trân Van Hanh, président de l'Association des paysans de l'arrondissement de Long Biên, en application du modèle d'élevage de serpents en relation avec le tourisme et la restauration, le quartier compte désormais près de 40 foyers pratiquant l'élevage pour un total de plus de 6.000 serpents. La plupart sont des bongares à anneaux jaunes et noirs et à anneaux blancs et noirs, des mocassins, des zamenis... "Ma famille élève actuellement 200 mocassins et quelques autres variétés. Suivant le modèle +De la ferme à la table à manger+ destiné aux touristes, nous avons ouvert un restaurant spécialisé dans les plats à base de viande de serpents", indique Trân Thi Huong, domiciliée dans le quartier de Viêt Hung. Et d'ajouter : "Une dizaine de personnes travaillent pour un salaire d'environ 2 millions de dôngs/mois et nous réalisons des bénéfices annuels de l'ordre de 200 millions de dôngs".
"Si l'élevage de serpents est lucratif, c'est un métier dangereux", souligne Nguyên Van Manh, président de l'Association des paysans du quartier de Viêt Hung. Ceux qui ne prennent pas garde peuvent être mordus. Pour éviter au mieux les risques, les éleveurs doivent avoir des connaissances scientifiques sur ces animaux, construire soigneusement les locaux d'élevage, ainsi que prendre des mesures hygiéniques et prophylactiques pour les serpents en raison du changement du climat, remarque Nguyên Van Manh.
Parallèlement au développement de ce genre d'élevage, la plupart des éleveurs de Viêt Hung ont bien perçu le marché et ouvert des restaurants, avec des profits annuels estimés à 50-100 millions de dôngs.
Selon Trân Van Hanh, le plus difficile dans l'application de ce modèle d'élevage dans ce village est l'obtention de la licence. Le manque de terrain et de capitaux, ainsi que l'instabilité des débouchés sont également des difficultés dans le développement de ce modèle à Viêt Hung.
Tùng Chi/CVN