Le pouvoir militaire avait autorisé Mme Yingluck Shinawatra à quitter la Thaïlande du 21 juillet au 10 août.
L'ex-Premier ministre thaïlandaise, Mme Yingluck Shinawatra |
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Selon l'agence chinoise Xinhua, Mme Yingluck devra défendre sa position dans une affaire très médiatisée, où la Commission nationale anticorruption (NACC) l'a accusée de prévarication dans la supervision d'un programme controversé de subvention du riz.
La NACC a envoyé l'accusation au bureau du Procureur général, qui devrait examiner les preuves et les témoins pour décider s'il y a des raisons suffisantes pour intenter un procès contre Mme Yingluck. Si elle est reconnue coupable, Mme Yingluck risque l'emprisonnement et une exclusion du monde politique de cinq ans.
L'ex-Premier ministre a été en outre accusée par la Commission électorale d'abus du pouvoir et d'emploi de fonds publics pour sa campagne électorale en février dernier.
VNA/CVN