Irak : poursuite des frappes américaines

Les États-Unis ont lancé samedi 9 août de nouvelles frappes dans le Nord de l'Irak après que le président Barack Obama a promis leur poursuite pour aider les civils menacés par l'avancée jihadiste, tandis que Londres et Paris, après Washington, devaient effectuer des largages et livrer de l'aide humanitaire dimanche 10 août.

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Le président américain, qui n'a avancé aucun calendrier sur la durée de ces frappes aériennes, a également appelé de nouveau à la formation d'un gouvernement d'union pour faire face aux insurgés sunnites.

Des combattants kurdes irakiens regardent les colonnes de fumées de la ville Makhmur, à environ 280 kilomètres au nord de la capitale Bagdad, le 9 août. 
Photo : AFP/VNA/CVN


Vendredi 8 août, les États-Unis ont mené leurs premières frappes près de trois ans après leur départ du pays, pour enrayer l'avancée des jihadistes de l'État islamique (EI) qui menacent le Kurdistan et des milliers de civils.
Quatre nouvelles frappes ont été lancées samedi 9 août par l'armée américaine, détruisant plusieurs véhicules de transport de troupes, a annoncé le Central Command, qui couvre le Moyen-Orient.
Les insurgés sunnites menés par l'EI étaient jusqu'à présent restés à distance du Kurdistan, dans le Nord du pays, mais ce pacte tacite de non-agression a volé en éclats fin juillet et les combattants kurdes ont enregistré une série de revers.
La progression des jihadistes a jeté sur les routes des dizaines de milliers de personnes, en particulier des chrétiens et de nombreux membres de la minorité kurdophone des Yazidis.
Après les premiers bombardements américains, le temps est venu de contre-attaquer, a estimé vendredi 8 août Fouad Hussein, un haut responsable kurde. "Les peshmergas (combattants kurdes) vont d'abord se regrouper, puis se redéployer dans les zones dont ils étaient partis, et enfin aider les réfugiés à rentrer chez eux".
Les combattants de l'EI ne se trouvent désormais qu'à une quarantaine de kilomètres d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, mais n'ont pas franchi les frontières de la région autonome.
Les États-Unis entendent mener des frappes "très ciblées" et excluent d'envoyer des troupes au sol, mais leurs frappes pourraient "affaiblir des positions de l'EI et rendre plus facile une contre-offensive", estime John Drake, du groupe AKE.

AFP/VNA/CVN

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