Gaza : les frappes continuent, incertitude sur l'effort de trêve

Une cinquantaine de frappes israéliennes ont fait au moins 10 morts samedi 9 août dans la bande de Gaza, où les hostilités se sont poursuivies tandis que les négociations devaient reprendre dimanche 10 août au Caire, selon un responsable palestinien.

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Les appareils israéliens ont frappé samedi 9 août une cinquantaine de cibles dans la bande de Gaza en représailles à plus de 20 tirs de roquettes palestiniennes, a indiqué l'armée. Depuis samedi minuit (21h00 GMT) 9 août, deux roquettes ont été tirées vers Israël, tandis que l'aviation israélienne a mené 17 raids, a précisé une porte-parole militaire.

Des jeunes palestiniens tentent de récupérer des objets religieux à l'intérieur d'une mosquée


Les secours palestiniens ont recensé 10 morts depuis samedi 9 août. Deux ont été tués par une frappe alors qu'ils traversaient le camp de Maghazi à moto. Trois ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam à Nousseirat. Deux autres ont été tués dans l'après-midi à Rafah. Dans la soirée, une fillette de 13 ans a trouvé la mort à Rafah, tandis qu'un autre Palestinien était tué à Deir al Balah et qu'une femme de 35 ans est décédée à la suite d'un tir d'obus de char israélien à Khan Younès.
Au total, au moins 15 Palestiniens ont été tués depuis la rupture de la trêve. Côté israélien, un civil et un soldat ont été légèrement blessés vendredi 8 août.
Les tirs israéliens ont détruit trois mosquées près de Zeitoun (au sud de la ville de Gaza), à Jabaliya (Nord) et à Nousseirat (Centre), selon les autorités locales.
Près de 2.000 morts après un mois de combats

Israël accuse le Hamas de se servir des mosquées, des écoles ou des hôpitaux pour lancer ses roquettes.

Frappe aérienne israélienne sur Gaza le 8 août. 


Les armes se sont remises à parler vendredi 8 août après exactement un mois de combats, qui ont fait près de 2.000 morts, en très grande majorité des civils palestiniens, et après l'échec de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens au Caire.
Le Hamas, venu dans la capitale égyptienne avec le Jihad islamique et avec le Fatah, a accusé Israël de refuser d'accéder à des exigences fondamentales, comme la levée du blocus imposé depuis 2006 à la bande de Gaza, et a refusé de prolonger le cessez-le-feu.
Un porte-parole du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a accusé dans la nuit de samedi 9 août à dimanche 10 août Israël "ne pas être sérieux" dans les négociations. "Nous ne mènerons pas longtemps des discussions sans des négociations sérieuses. Les prochaines 24 heures vont déterminer le sort des discussions", a affirmé le porte-parole à des journalistes "Nous ne souhaitons pas une escalade, mais nous n'accepterons pas qu'il n'y ait pas de réponse à nos exigences", a-t-il poursuivi.
Israël a pour sa part rappelé ses délégués vendredi 8 août en assurant qu'il ne discuterait pas "sous les bombes".
Mais selon un membre de la délégation palestinienne samedi soir 9 août, une délégation israélienne est de nouveau attendue au Caire, où les négociations indirectes pour un cessez-le-feu durable doivent reprendre dimanche 10 août.
Ce négociateur n'a pas écarté la possibilité qu'un nouveau cessez-le-feu provisoire soit annoncé avant ces discussions.
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont lancé un appel conjoint à Israël et au Hamas "à revenir immédiatement à un cessez-le-feu".

AFP/VNA/CVN

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