>>Yémen : les miliciens chiites contrôlent le complexe présidentiel
M. Hadi a présenté sa "démission du poste de président de la République yéménite" dans une lettre envoyée au parlement.
Le Parlement a aussitôt rejeté cette démission et convoqué une séance extraordinaire vendredi matin 23 janvier pour examiner la crise politique.
"Le Parlement, représenté par son chef Yahia Al-Raï, a refusé d'accepter la démission du président et a décidé de tenir une séance extraordinaire vendredi matin 23 janvier", a déclaré un responsable sous le couvert de l'anonymat.
La démission de M. Hadi est intervenue juste après celle du gouvernement de Khaled Bahah et alors que les miliciens chiites ont renforcé leur contrôle de la capitale Sanaa ces derniers jours. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que la démission du gouvernement était "irrévocable".
Dans sa lettre de démission, dont l'AFP a obtenu une copie, le Premier ministre Khaled Bahah a justifié sa décision par le fait qu'"il veut éviter ainsi que les membres de son cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen".
Il a estimé avoir tenté de servir le pays depuis sa nomination le 7 novembre et le vote de confiance du Parlement le 18 décembre. "Mais la situation a évolué dans une autre direction et nous avons décidé de nous tenir à l'écart des aventures politiques qui ne respectent aucune loi", a-t-il ajouté.
Mercredi 21 janvier, le Premier ministre avait négocié sa sortie et quitté sa résidence dans le centre de Sanaa où il était bloqué depuis deux jours par des miliciens chiites, qui ont également pris d'assaut mardi 20 janvier le palais présidentiel.
Le président du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Hadi a présenté sa "démission du poste de président de la République yéménite" dans une lettre envoyée au parlement.
Le Parlement a aussitôt rejeté cette démission et convoqué une séance extraordinaire vendredi matin 23 janvier pour examiner la crise politique.
"Le Parlement, représenté par son chef Yahia Al-Raï, a refusé d'accepter la démission du président et a décidé de tenir une séance extraordinaire vendredi matin 23 janvier", a déclaré un responsable sous le couvert de l'anonymat.
La démission de M. Hadi est intervenue juste après celle du gouvernement de Khaled Bahah et alors que les miliciens chiites ont renforcé leur contrôle de la capitale Sanaa ces derniers jours. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que la démission du gouvernement était "irrévocable".
Dans sa lettre de démission, dont l'AFP a obtenu une copie, le Premier ministre Khaled Bahah a justifié sa décision par le fait qu'"il veut éviter ainsi que les membres de son cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen".
Il a estimé avoir tenté de servir le pays depuis sa nomination le 7 novembre et le vote de confiance du Parlement le 18 décembre. "Mais la situation a évolué dans une autre direction et nous avons décidé de nous tenir à l'écart des aventures politiques qui ne respectent aucune loi", a-t-il ajouté.
Mercredi 21 janvier, le Premier ministre avait négocié sa sortie et quitté sa résidence dans le centre de Sanaa où il était bloqué depuis deux jours par des miliciens chiites, qui ont également pris d'assaut mardi 20 janvier le palais présidentiel.
AFP/VNA/CVN