>>France : Valls dévoile des "mesures exceptionnelles" censées respecter l'État de droit
"Peu importe les mots, l’essentiel c’est d’agir", s’est-il justifié mercredi 21 janvier, après les réactions critiques suscitées par le mot "apartheid" qu’il avait employé la veille pour qualifier la situation de certains quartiers pauvres, terreau de radicalisation pour certains jeunes.
"Il faut décrire, car les Français ont besoin de vérité, mais l’essentiel, c’est d’agir pour lutter contre ces inégalités insupportables", a-t-il déclaré, alors qu’il présentait une série de mesures de lutte contre le terrorisme.
"La réponse, c’est l’État, c’est l’ordre républicain, c’est la République", a-t-il ajouté un peu plus tard devant les députés, indiquant également qu’il fallait donner plus de moyens "à l’école de la République".
Manuel Valls avait dénoncé mardi 20 janvier "un apartheid territorial, social, ethnique", un terme qui a fait bondir dans un pays si fier de sa devise "liberté, égalité, fraternité".
L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a repris les rênes de l’opposition de droite, s’est dit mercredi soir 20 janvier "consterné", estimant que "comparer la République à l’apartheid est une faute".
La popularité des deux hommes a fait un bond prodigieux dans les sondages depuis les attentats, passant selon l’institut Ifop de 21 à 40% pour François Hollande et de 44 à 67% pour Manuel Valls.
Le Premier ministre français Manuel Valls lors des vœux à la presse, le 20 janvier à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il faut décrire, car les Français ont besoin de vérité, mais l’essentiel, c’est d’agir pour lutter contre ces inégalités insupportables", a-t-il déclaré, alors qu’il présentait une série de mesures de lutte contre le terrorisme.
"La réponse, c’est l’État, c’est l’ordre républicain, c’est la République", a-t-il ajouté un peu plus tard devant les députés, indiquant également qu’il fallait donner plus de moyens "à l’école de la République".
Manuel Valls avait dénoncé mardi 20 janvier "un apartheid territorial, social, ethnique", un terme qui a fait bondir dans un pays si fier de sa devise "liberté, égalité, fraternité".
L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a repris les rênes de l’opposition de droite, s’est dit mercredi soir 20 janvier "consterné", estimant que "comparer la République à l’apartheid est une faute".
La popularité des deux hommes a fait un bond prodigieux dans les sondages depuis les attentats, passant selon l’institut Ifop de 21 à 40% pour François Hollande et de 44 à 67% pour Manuel Valls.
AFP/VNA/CVN