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Lancement de missiles balistiques Qadr, dans la région nord de l'Iran le 9 mars 2016 |
Washington est "extrêmement préoccupé" par ces essais balistiques "provocateurs et déstabilisateurs", a ajouté Mme Power, qui a rappelé que les résolutions de l’ONU interdisaient à Téhéran de tirer des missiles à capacité d’emport nucléaire.
"Nous allons évoquer ces dangereux tirs directement, lors de consultations lundi au Conseil de sécurité, que nous avons demandées", a ajouté l’ambassadrice.
L’Iran a indiqué avoir procédé les 8 et 9 mars à une série de tests de missiles balistiques. Un responsable militaire iranien a affirmé que ces missiles pouvaient "frapper nos ennemis lointains", en particulier "le régime sioniste" d’Israël.
"Nous condamnons de telles menaces contre un pays membre de l’ONU et l’un de nos plus proches alliés", a déclaré Mme Power.
Elle a souligné "la nécessité de travailler avec nos partenaires dans le monde pour freiner et affaiblir le programme balistique de l’Iran". Elle a ajouté que Washington "envisageait aussi une réponse nationale appropriée".
"Nous continuerons, a-t-elle affirmé, d’insister sur une pleine application de la résolution 2231 (de l’ONU), qui interdit formellement tout soutien extérieur au programme de missiles iranien".
Aux termes de cette résolution et de l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances et Téhéran, l’Iran est toujours tenu de s’abstenir de lancer des missiles balistiques pouvant être équipés d’ogives nucléaires.
Mais l’Iran a toujours nié chercher à se doter de l’arme nucléaire, affirmant que ses missiles ne sont pas conçus pour emporter une bombe atomique.