La RPDC tire deux missiles balistiques à courte portée dans ses eaux orientales

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a tiré deux missiles balistiques à courte portée dans ses eaux orientales, une démonstration de force en réaction aux exercices conjoints annuels organisés par Séoul et Washington et au durcissement récent des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre Pyongyang, a rapporté le 10 mars l'Agence de presse Yonhap.

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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un (centre)  le 9 mars dans un centre de recherche nucléaire.

Le Comité des chefs d'état-major interarmées sud-coréen a indiqué que deux missiles balistiques à courte portée, qui pourraient être des missiles de type Scud, avaient été tirés à 05h20 heure locale (20h20 du 9 mars GMT) de la province du Hwanghae du Nord, dans l'Ouest de la RPDC. Les missiles ont parcouru une distance de 500 km avant de s'abîmer dans les eaux au nord-est de Wonsan, une ville de RPDC sur la côte est du pays

Il s'agit du premier tir de missiles balistiques à courte portée mené par l'armée de la RPDC en 2016. Pyongyang avait tiré le 3 mars six projectiles multiples dans ses eaux orientales.

Les tirs de missiles de courte portée et d'obus d'artillerie ont été perçus comme une manifestation de l'indignation de la RPDC à l'égard des exercices militaires conjoints d'un ampleur sans précédent organisés par la Corée du Sud et les États-Unis qui ont débuté le 7 mars.

Les exercices, baptisés "Key Resolve" et "Foal Eagle", devraient prendre fin le 20 avril et mobiliser un porte-avions américain à propulsion nucléaire et sa flotte, un sous-marin nucléaire et des ravitailleurs d'avions de combat.

Les États-Unis montreront leurs capacités militaires au cours des exercices après l'annonce par la RPDC de l'essai de sa première bombe à hydrogène le 6 janvier et du lancement d'une fusée à longue portée le 7 février, considéré par la communauté internationale comme un test de technologie de missile.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé à l'unanimité des sanctions plus fermes contre Pyongyang le 2 mars, dont l'interdiction du transfert de cargaisons en provenance ou à destination de la RPDC ainsi que des exportations de charbon et de ressources minérales.

La Corée du Sud a imposé ses propres sanctions à la RPDC en interdisant notamment aux navires de pays tiers ayant amarré en RPDC dans les 180 jours d'accéder aux ports sud-coréens.

Le Comité des chefs d'état-major interarmées a déclaré que l'armée sud-coréenne surveillait étroitement les actions des forces de la RPDC et se tenait prête à répliquer à toute provocation éventuelle de la RPDC.

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a annulé le 10 mars tous les accords de coopération et d'échanges économiques entre la RPDC et la Corée du Sud, et a indiqué qu'elle liquiderait tous les actifs des entreprises sud-coréennes implantées en RPDC, a rapporté l'Agence de presse officielle KCNA.


Xinhua/VNA/CVN

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