>> Wall Street finit en baisse, résultats contrastés et attentisme
>> La tech fait chuter Wall Street, le Nasdaq perd 3,64%
>> Wall Street ouvre proche de l'équilibre, stabilisation après le trou d'air
Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones s'est apprécié de 1,64%, l'indice Nasdaq a progressé de 1,03% et l'indice élargi S&P 500 a récupéré 1,11%.
Après deux séances marquées par une correction du secteur technologique, Wall Street était prête à un rebond.
Il a été facilité par la publication, avant l'ouverture, de l'indice de prix à la consommation PCE, ressort à 2,5% sur un an, en juin, contre 2,6% en mai.
"L'inflation continue à ralentir et approche doucement de la cible de la Fed (banque centrale américaine)", soit 2% par an, a commenté Jeffrey Roach, de LPL Financial.
"Lors de la prochaine réunion, la Fed devrait souligner que la décélération de l'emploi est une raison suffisante pour baisser les taux en septembre", a-t-il ajouté.
"On reste sur une inflation qui se modère, avec une croissance toujours solide", comme en témoignent les 2,8% de hausse du PIB au deuxième trimestre en rythme annualisé, a fait valoir Angelo Kourkafas, d'Edward Jones.
"C'est cohérent avec le scénario d'un atterrissage en douceur" de l'économie américaine, qui ravit la Bourse de New York.
Dans la foulée, les taux obligataires se sont détendus. Le rendement des emprunts d'État américains à dix ans pointait à 4,19%, contre 4,24% la veille en clôture.
Au-delà des indicateurs quotidiens, "le contexte reste celui d'une rotation qui se poursuit", a rappelé Angelo Kourkafas. "Même si la tech a rebondi aujourd'hui, on voit des petites valeurs et des (secteurs sensibles à la conjoncture et aux taux) se démarquer."
Après s'être massés autour d'une poignée de géants technologiques au premier ssmestre, les investisseurs ont commencé à diversifier leurs placements et à regarder plus attentivement le reste du marché.
Le Dow Jones a ainsi fait mieux, vendredi, que le Nasdaq ou le S&P 500, grâce notamment aux financières comme Visa (+2,25%), American Express (+2,38%) et Goldman Sachs (+1,49%).
L'indice Russell 2000, qui n'abrite que des PME, a fait encore mieux (+1,67%).
La Bourse de New York a déjà le regard tourné vers la semaine prochaine, qui verra Amazon, Meta, Microsoft et Meta dévoiler leurs compte trimestriels.
La valorisation actuelle de ces groupes "n'autorise rien d'autre que la perfection" dans les résultats, prévient Angelo Kourkafas.
Une légère déception sur Alphabet et un raté de Tesla, mardi 23 juillet, ont suffi à faire déraper Wall Street.
"Compte tenu du fait que les résultats, dans leur ensemble, restent en hausse, que la Fed s'apprête à baisser ses taux et avec une économie qui rétrograde mais reste solide, un accès de faiblesse des capitalisations géantes de la tech peut être partiellement compensé par une rotation vers d'autres secteurs", estime néanmoins Angelo Kourkafas.
Ailleurs à la cote, le laboratoire Biogen a dégringolé (-7,15%) après que l'Agence européenne des médicaments a rendu un avis négatif à la commercialisation de son traitement contre la maladie d'Alzheimer.
Le Leqembi, développé par Biogen et Esai, avait été approuvé, en juillet 2023, par l'Agence américaine des médicaments (FDA).
Le secteur des cryptomonnaies a profité du rebond du bitcoin et de l'ether, les deux devises numériques les plus échangées.
La plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coinbase (+4,93%) et le "mineur" (créateur de monnaie numérique) Riot Platforms (+4,38%) ont été à l'honneur.
AFP/VNA/CVN