>> Wall Street conclut en nette baisse, les incertitudes politiques pèsent
>> Wall Street termine en hausse, aidée par une chasse aux bonnes affaires
Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a perdu 0,14%, le Nasdaq, 0,06%, et l'indice élargi S&P 500, 0,16%.
"Quand ont entre dans le dur de la saison des résultats, on a tendance à attendre les grands noms, qui étaient après la sonnerie, aujourd'hui", a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
L'analyste faisait référence aux comptes de Tesla et Alphabet, qui ne sont tombés qu'après la fin de la séance.
"L'attention passe de mouvements de marché liés à la macroéconomie à des évolutions dictées par la microéconomie", a expliqué Art Hogan. "Donc cela se passe société par société. Vous avez quelques grosses variations sur certains titres, (...), mais les indices bougent peu."
Parmi les quelques soubresauts, le groupe de messagerie et de livraison de colis UPS a plongé (-12,06%) après avoir fait état de résultats sensiblement inférieurs aux projections du marché.
La directrice générale, Carol Tomé, a noté que, pour la première fois depuis deux ans, les volumes livrés aux Etats-Unis avaient augmenté, mais UPS n'en a pas moins abaissé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.
FedEx (-2,16%) a été également touché par la réaction aux états financiers d'UPS.
À l'inverse, Art Hogan a mentionné Spotify (+11,96%), qui a vu ses bénéfices croître après un nouveau relèvement de ses tarifs d'abonnement.
La plateforme suédoise de streaming sonore, cotée à New York, compte désormais 246 millions d'abonnés payants, soit un million de plus que prévu.
Autre satisfaction, le constructeur automobile General Motors, qui a fait beaucoup mieux qu'anticipé, grâce à une bonne dynamique commerciale en Amérique du Nord lui a permis de gagner des parts de marché.
Dopé par ses performances sur le segment des pick-ups, GM a revu en hausse ses objectifs hors éléments exceptionnels.
Mais malgré cette communication, l'action a décroché (-6,42%), certains, dont l'analyste de CFRA, Garrett Nelson, relevant que le groupe centenaire "a perdu des parts de marché significatives en Chine et en Amérique du Sud, ce qui est une source d'inquiétude".
Wall Street a, en revanche, salué les bons chiffres de Coca-Cola (+0,29%), qui a dépassé les attentes au deuxième trimestre, soutenu par une progression des volumes à l'international, mais aussi des hausses de prix.
Le groupe d'Atlanta a vu le Coca-Cola Zero afficher la plus forte croissance dans son portefeuille de boissons, et a relevé ses prévisions annuelles.
Dans un tout autre secteur, le groupe de défense américain Lockheed Martin (+5,63%) a aussi surpassé les prédictions du marché et relevé ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.
GE Aerospace (+5,68%) a fait de même, soutenu, au deuxième trimestre, par une forte demande de pièces détachées.
"Il est difficile de tirer des conclusions" des résultats de société annoncés mardi 23 juillet, a prévenu Nancy Tengler, de Laffer Tengler. "Je pense qu'on aura une image plus complète en fin de semaine."
L'analyste s'attend à ce que "les résultats donnent au marché ce dont il a besoin pour reprendre sa marche en avant".
Ailleurs à la cote, Delta Air Lines a connu une nouvelle journée compliquée (-0,50%).
Le ministre américain des Transports, Pete Buttigieg, a annoncé l'ouverture d'une enquête consécutive à l'annulation de milliers de vols par la compagnie depuis vendredi.
Delta est, de très loin, l'entreprise la plus touchée du secteur aérien par la panne géante qui a frappé vendredi 19 juillet des millions d'ordinateurs après une mise à jour d'un logiciel du spécialiste de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, le système d'exploitation de Microsoft.
AFP/VNA/CVN