>> Wall Street termine sans direction claire, montre des signes de faiblesse
>> Wall Street termine en baisse, s'inquiète de niveaux de valorisation trop élevés
>> Wall Street profite de données économiques meilleures qu'attendu
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| Un opérateur à la Bourse de New York le 13 octobre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a perdu 0,84%, l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 1,90% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 1,12%.
Ce recul généralisé comme celui observé le 4 novembre représentent "quelque chose que nous n'avons pas connu depuis un certain temps", commente Sam Stovall, de CFRA.
Selon lui, cela s'explique en partie car le marché est "à court de catalyseurs susceptibles de soutenir ou propulser les cours boursiers".
Comme le gros de la saison des résultats est déjà passé, "avec une croissance au troisième trimestre meilleure que prévu (...) il ne reste plus grand-chose qui puisse influencer les actionnaires à court terme", juge M. Stovall, "d'autant que la Réserve fédérale (Fed) ne se réunira pas avant décembre".
En raison de la paralysie budgétaire ("shutdown"), la plus longue de l'histoire des États-Unis, les investisseurs sont privés de données économiques officielles.
Et les organismes privés n'aident pour le moment pas à donner une image claire de l'état de santé de la première économie mondiale.
Un rapport mensuel publié le 6 novembre par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, a montré que les suppressions d'emplois en octobre aux États-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis 2003, avec 153.074 suppressions annoncées.
Mais la veille l'enquête d'ADP a montré que le secteur privé a créé plus d'emplois qu'il n'en a détruits le mois dernier, ce qui fait dire à M. Stovall que ces données "se neutralisent en quelque sorte".
Le 6 novembre, les géants technologiques ont mené la dynamique baissière de la place américaine, à l'instar de Nvidia (-2,61%), AMD (-5,80%) et Microsoft (-1,98%).
Le dynamisme de Wall Street ces derniers mois s'est notamment appuyé sur l'enthousiasme autour du développement de l'intelligence artificielle (IA) et la conclusion de contrats commerciaux à plusieurs dizaines de milliards de dollars de façon très récurrente.
Mais les spécialistes s'inquiètent que certaines valorisations soient allées trop vite trop haut, d'autant que les craintes grandissent sur la capacité des géants de la tech à absorber les coûts colossaux de la course à l'IA.
Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain se détendait franchement à 4,09%, contre 4,16% à la clôture le 4 novembre.
Au tableau des valeurs, le spécialiste des véhicules électriques Tesla (-3,54% à 445,91 dollars) a été plombé par la tenue du vote des actionnaires sur le plan de rémunération à au moins 1.000 milliards de dollars du patron de la marque, Elon Musk.
L'application d'apprentissage des langues Duolingo (-25,49% à 193,74 dollars) s'est effondrée malgré de bons résultats trimestriels, les investisseurs s'inquiétant des perspectives de croissance du groupe.
Snap, maison mère de Snapchat, a au contraire profité de ses performances financières meilleures qu'escompté au troisième trimestre et l'annonce d'un partenariat avec la start-up américaine d'IA générative Perplexity. Son titre a pris 9,73% à 8,01 dollars.
AFP/VNA/CVN



