Parmi les débris découverts "figure un siège", a déclaré le porte-parole, Jorge Amaral, à la presse à Brasilia.
Le porte-parole a souligné qu'on ne pouvait pas confirmer qu'il s'agissait de l'avion d'Air France tant qu'au moins "une pièce avec un numéro de série, une identification" n'aurait pas été retrouvée.
Outre la France et le Brésil, plusieurs pays participent à ces recherches, dont les États-Unis, afin de tenter de déterminer les causes du pire accident aérien depuis celui d'un Airbus A-300 d'American Airlines, qui s'était écrasé après son décollage à New York en 2001, faisant 265 morts.
Deux appareils militaires français, un Atlantique 2 et un Falcon 50, ont repris les airs le 2 juin à l'aube au-dessus de l'Atlantique pour tenter de localiser l'A330 d'Air France. Les Brésiliens ont poursuivi les recherches toute la nuit des 1er et 2 juin dans une zone située à 1.100 km des côtes brésiliennes.
Les 228 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion appartenaient à 32 nationalités, dont 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands.
Les États-Unis "accorderont toute l'assistance nécessaire pour trouver ce qui s'est passé", a assuré de son côté le président américain Barack Obama, dans un entretien à la chaîne de télévision française I-Télé.
À Roissy, des familles des victimes continuaient d'arriver le 2 juin. Air France a mobilisé une centaine de volontaires pour leur apporter un soutien psychologique.
Un hommage religieux oecuménique sera rendu le 3 juin en la cathédrale Notre-Dame de Paris pour les familles et les proches des disparus de l'Airbus Rio-Paris, ainsi que pour les personnels d'Air France, a annoncé la compagnie. Le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a informé les familles de la tenue de cette cérémonie, selon la compagnie. L'hommage aux personnes disparues, à partir de 16h00 (14h00 GMT), est organisé à l'intention des familles et des proches des disparus ainsi que des personnels d'Air France dont les 12 membres du vol AF 447 figurent au nombre des disparus.
AFP/VNA/CVN