Dans ce texte rendu public le 30 mai, à paraître en France dans le Journal du Dimanche et en Allemagne dans Die Welt am Sonntag, les 2 dirigeants appellent "tous les Européens à voter" le 7 juin.
"Il n'y a pas de meilleur moyen de soutenir l'objectif d'une Union plus forte dans un monde plus sûr (...) si l'Europe le veut, l'Europe le peut", écrivent-ils, paraphrasant le slogan de campagne de l'Union pour un mouvement populaire (UMP, parti au pouvoir en France).
Cette "Europe forte ne signifie pas nécessairement toujours plus de compétences pour l'Union européenne, toujours plus de législation européenne ou toujours plus de moyens financiers", poursuivent-ils.
Ils souhaitent "une Union européenne qui soit à l'écoute des citoyens, qui innove, qui dynamise", une UE "solide et unie dans le monde tout en respectant la diversité de ses États membres".
À l'approche du prochain conseil européen, ils appellent l'Union "à prendre dès le mois de juin les premières décisions pour assurer une véritable régulation européenne dans le secteur financier, fondée sur la coordination et la coopération des régulateurs". Et de souligner : "Sur les fonds spéculatifs, les paradis fiscaux, la rémunération des dirigeants et des opérateurs financiers, nous voulons une Europe exemplaire". "Nous n'accepterons pas que, pendant cette crise financière, les exigences en capitaux et les normes comptables réduisent de manière injustifiée la capacité des banques européennes à prêter de l'argent", affirment par ailleurs Mme Merkel et M. Sarkozy, appelant à une "modification des règles comptables", avec là aussi des décisions en juin.
AFP/VNA/CVN