"Nous sommes sans doute face à une catastrophe aérienne, et l'une des plus meurtrières de ces dernières années dans le monde. Toute la compagnie est auprès des familles dont elle partage la douleur", a déclaré de son côté Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France, qui s'exprimait au siège de la compagnie à l'aéroport parisien de Roissy dans une conférence de presse.
L'avion transportant 216 passagers dont 7 enfants et un bébé, et 12 membres d'équipage, "est entré dans un zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements", et a envoyé un message faisant état d'une "panne de circuit électrique" à 02h14 GMT, selon la compagnie.
Une source aéroportuaire a indiqué que l'Airbus A330 avait disparu hier matin des écrans de contrôle alors qu'il survolait l'Atlantique.
L'Airbus A 330, parti le 31 mai de Rio à 19h00 locale (22h00 GMT), devait se poser hier à 11h10 heure de Paris (09h10 GMT) à l'aéroport de Roissy.
Il n'y a plus "aucun espoir", a déclaré une source aéroportuaire. Dans un "dernier message, le commandant de bord annonçait des turbulences, et après le contact a été perdu", a ajouté la même source.
Un avion militaire français a quitté Dakar pour tenter de localiser l'Airbus disparu, a-t-on appris auprès de l'ambassade de France au Sénégal.
De son côté, l'armée de l'air brésilienne a lancé tôt hier matin des recherches à partir de l'île de Fernando de Noronha, au large de sa côte Nord-Est, en plein océan Atlantique, ont indiqué les autorités aéronautiques brésiliennes. Une cellule de crise a été mise en place à l'aéroport de Rio.
Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé sa "très vive inquiétude", et demandé au gouvernement et aux administrations concernées "de tout mettre en oeuvre pour retrouver la trace de l'avion".
AFP/VNA/CVN