L'enjeu du scrutin, outre la reconstruction de ce petit territoire de 50.000 habitants, est l'avenir de son président, ancien champion de lutte qui cherche à s'assurer une large majorité au parlement afin de pouvoir amender la Constitution et briguer un nouveau mandat en 2011.
Selon ces résultats initiaux reposant sur près de 61% des bulletins de vote dépouillés, le parti Unité recueillait 48,04% des voix, et le parti du Peuple, également loyal à M. Kokoïty, en obtenait 18,47%, a annoncé la Commission électorale centrale de l'Ossétie du Sud. Les communistes étaient en deuxième position avec 23,51% des suffrages.
Le taux de participation s'était élevé à 75,39% à 18h00 heure locale (14h00 GMT) 2 heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Quatre partis politiques étaient en lice pour les 34 sièges au parlement, 2 autres, non loyaux à M. Kokoïty, n'ayant pas été enregistrés par la Commission électorale centrale.
Interrogé par l'AFP, M. Kokoïty n'a pas exclu une telle possibilité tout en soulignant qu'il était trop tôt d'en parler. "Il nous reste 2 ans et demi et beaucoup de choses à faire. Je n'y pense pas encore", a-t-il déclaré. "Après ce qui s'est passé en août, nous avons besoin de 3 à 4 ans pour tout reconstruire", a-t-il ajouté.
Les électeurs pouvaient faire leur choix dans 88 bureaux de vote en Ossétie du Sud et dans des bureaux de vote supplémentaires ouverts dans la république voisine russe d'Ossétie du Nord et à Moscou.
Plus de 80 observateurs étrangers ont surveillé le déroulement du scrutin, selon la Commission électorale centrale. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a pas envoyé d'observateurs en Ossétie du Sud.
AFP/VNA/CVN