La guerre en Afghanistan est aussi au menu des discussions entre MM. Obama et Cameron, des dirigeants à l'apparence similaire mais aux opinions politiques opposées.
Si les 2 hommes se considèrent comme l'incarnation du changement dans le paysage politique de leur pays, Barack Obama est à l'origine d'un vaste plan de relance économique tandis que David Cameron prône une intervention minimum de l'État.
La réunion a permis de définir un peu mieux comment les 2 responsables, qui se sont déjà rencontrés en juin au Canada et ont discuté plusieurs fois au téléphone depuis l'arrivée au pouvoir de M. Cameron en mai, incarnent la "relation spéciale" entretenue par ces alliés historiques.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a souligné que l'entrevue ne serait pas "gâchée" par BP, régulièrement critiqué par l'administration Obama pour sa gestion de la marée noire dans le golfe du Mexique mais qui représente, pour les Britanniques, un acteur essentiel de la vie économique.
Les dirigeants discuteront également de la guerre en Afghanistan, conflit dans lequel les troupes des 2 pays sont engagées depuis 9 ans et dont la victoire semble de plus en plus éloignée aux yeux des opinions publiques américaine et britannique.
Barack Obama a annoncé son intention de retirer ses soldats à partir de juillet 2011 tandis que David Cameron a défendu l'idée d'un retrait de ses militaires d'ici 5 ans.
MM. Obama et Cameron devraient enfin discuter du cas du Libyen Abdelbaset al-Megrahi, condamné à la prison à vie en 2001 pour l'attentat perpétré en 1988 contre un Boeing 747 au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie, qui avait fait 270 morts, principalement des Américains.
AFP/VNA/CVN