Alors que le début de sa première visite officielle à Kiev a été marquée par une averse, M. Medvedev a dit espérer que "cette pluie a emporté ce qu'il y avait de mauvais dans le passé" entre Kiev et Moscou, en ouvrant les négociations officielles avec son homologue.
Se félicitant de la croissance importante des échanges commerciaux bilatéraux, il a estimé que ce phénomène était dû à la politique de M. Ianoukovitch qui exerce ses fonctions depuis fin février. "Cela est lié notamment au fait que l'État ukrainien a une nouvelle administration; il est plus simple pour nous de parler avec vous", a-t-il déclaré.
"On dit chez nous que la pluie est un présage d'argent", a pour sa part souligné M. Ianoukovitch. "J'espère que nous donnerons des signaux positifs aux milieux d'affaires".M. Ianoukovitch a succédé au pro-occidental Viktor Iouchtchenko, dont les rapports avec Moscou étaient au plus bas.
Cinq accords de coopération devaient être signés le 17 mai à l'occasion de la visite, dont le plus important pour Kiev concerne la délimitation de la frontière ukraino-russe, nécessaire pour ses négociations avec l'Union européenne sur la suppression des visas pour les Ukrainiens.
Les autres documents portent sur l'utilisation conjointe du système russe de navigation par satellite Glonass, ainsi que sur la coopération dans les secteurs bancaire, culturel et éducatif.
Selon le Kremlin, les pourparlers porteront également sur la fusion entre Gazprom, premier producteur mondial de gaz, avec son homologue ukrainien Naftogaz, en difficulté.
AFP/VNA/CVN