"Le commandant de la FINUL, le général Alberto Asarta Cuevas, a appelé à la tenue d'une rencontre tripartite extraordinaire", a fait savoir le 4 août un porte-parole de la FINUL.
"Cette rencontre a pour but de répondre à la situation grave qui s'est développée ces 2 derniers jours afin de prévenir le retour d'une telle situation ", a-t-il ajouté. La réunion tripartite entre représentants de l'ONU, de l'armée israélienne et de l'armée libanaise devait se dérouler le 4 août au point de passage de Ras Al Naqoura au Sud-Liban.
"La FINUL espère que les parties vont s'attaquer aux problèmes d'une manière constructive et renouer avec leur engagement, qui doit être une priorité, c'est-à-dire l'arrêt des hostilités aussi bien que la pleine utilisation du mécanisme de coordination et de contact avec la FINUL, dans le but de garantir que dans le futur, les incidents violents soient évités", a précisé le porte-parole de la force onusienne.
Dans un communiqué de presse, la FINUL a également rappelé le 4 août que la "Ligne bleue" doit être respectée dans sa totalité par toutes les parties. Selon la presse, les violences ont commencé quand des soldats libanais ont ouvert le feu sur des militaires israéliens essayant de déraciner un arbre, qui se trouvait en territoire libanais, d'après le Liban, en territoire israélien, d'après Israël.
"Les enquêteurs de la FINUL se sont rendus sur le terrain et ont commencé l'enquête. Les recherches sont toujours en cours", indique la force onusienne. "Cependant, la FINUL a établi, que les arbres coupés par l'armée israélienne sont situés au Sud de la Ligne bleue du côté israélien", ajoute-t-elle.
"Dans cette zone, le gouvernement libanais avait quelques réserves concernant la Ligne bleue, comme le gouvernement israélien en a à d'autre endroits", précise la force des Nations unies.
Le Liban et Israël ont confirmé au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, "qu'en dépit de leurs réserves", les 2 pays "allaient respecter la Ligne".
Le respect de la Ligne bleue est l'un des points les plus importants de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui a mis un terme en 2006 au conflit entre Israël et le mouvement libanais Hezbollah.
Pour sa part, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a carté le 4 août la possibilité que l'affrontement "imprévu" le 3 août à la frontière entre Israël et le Liban dégénère en crise réelle.
Selon la presse, les échanges de tirs ont provoqué la mort de 2 militaires et d'un journaliste libanais et d'un haut gradé israélien.
Xinhua/VNA/CVN