Le porte-parole, Philip Crowley, n'a pas confirmé les informations d'un responsable palestinien ce week-end, selon lesquelles Barack Obama aurait mis en garde dans une lettre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qu'un échec pourrait nuire aux relations américano-palestiniennes, mais ne les a pas non plus démenties.
"Nous croyons fermement que le temps est venu pour les parties de passer des discussions de proximité à des négociations directes", a déclaré M. Crowley à la presse. "Notre message consiste à dire que c'est le bon moment et que c'est une occasion que les 2 parties ne devraient pas laisser passer".
"Nous pensons qu'il y a urgence", a déclaré M. Crowley pour toute réponse aux questions répétées des journalistes, qui cherchaient à obtenir confirmation du message de M. Obama à M. Abbas. "Il y aura des conséquences en cas d'échec à (...) profiter de cette occasion", a-t-il dit. "Il y aura des conséquences concernant le Moyen-Orient lui-même et la façon dont (...) les citoyens israéliens, palestiniens, et les autres pays verront les choses et tireront leurs propres conséquences si ces dirigeants (...) ne profitent pas de cette occasion", a-t-il insisté.
Palestiniens et Israéliens mènent depuis mai des discussions dites "de proximité" sous l'égide de l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, mais n'ont plus eu de négociations directes depuis l'offensive militaire israélienne contre le mouvement Hamas en décembre 2008.
Mahmoud Abbas a conditionné la reprise de pourparlers directs à un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie.
M. Crowley s'est dit encouragé par le "feu vert" à la reprise des négociations directes, donné par la Ligue arabe lors d'une récente réunion au Caire.
AFP/VNA/CVN