"C'est terminé. La plupart des gens se sont rendus, y compris le commandant du bataillon. Quelques personnes ont pris la fuite", a déclaré un porte-parole du ministère, Chota Outiachvili. "Il n'y a eu aucune violence".
Certaines unités spéciales de l'armée géorgienne, qui ont été impliquées dans une tentative de coup d'État survenue plus tôt dans la journée dans la base militaire de Moukhrovani, ont déjà déposé leurs armes, a rapporté l'agence de presse russe Interfax, citant le ministère.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili, qui avait tenu des discussions avec les mutins, ont quitté la base et les unités spéciales se sont rendues sans résistance, selon le ministère.
La mutinerie s'était produite dans la base militaire de Moukhrovani, qui abrite un bataillon de blindés à une trentaine de kilomètres de Tbilissi. Des négociations avaient été entreprises avec les militaires.
Les autorités géorgiennes ont accusé hier la Russie d'avoir tenté d'organiser le soulèvement militaire pour perturber des exercices de l'OTAN prévus à partir d'aujourd'hui.
Le ministère russe des Affaires étrangères a jugé hier que les déclarations géorgiennes accusant Moscou d'avoir tenté d'organiser un soulèvement armé en Géorgie témoignaient d'une "imagination maladive" et étaient "irresponsables", a rapporté l'agence Interfax.
"Les dernières accusations de la Géorgie contre la Russie témoignent d'une imagination maladive et du comportement irresponsable de la direction géorgienne", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Grigori Karassine.
De son côté, l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN, Dmitri Rogozine, a qualifié les accusations portées par Tbilissi de "ridicules et absolument infondées".
"On peut constater que ce qui se passe maintenant, c'est la désintégration totale de l'armée géorgienne et de l'État géorgien, et toute la faute repose une fois de plus sur la politique folle de Saakachvili", a ajouté M. Rogozine. La Géorgie est plongée dans l'instabilité politique depuis plusieurs semaines.
AFP-XINHUA/VNA/CVN