Dans l'avion qui le conduisait au Moyen-Orient, M. Gates a indiqué aux journalistes qu'il allait chercher à rassurer les dirigeants saoudiens et égyptiens sur le fait que l'approche nouvelle de l'administration Obama à l'égard de l'Iran ne remettrait pas en cause les liens anciens avec les États arabes de la région. "Un message important sera en particulier pour les Saoudiens que toute ouverture vers l'Iran ne se fera pas aux dépens de notre relation à long terme avec l'Arabie saoudite et les pays du Golfe, qui sont nos partenaires et amis depuis des décennies", a-t-il dit. "Nous gérerons cela de façon intelligente et nous l'espérons d'une manière qui accroîtra la sécurité de tout le monde dans la région", a-t-il dit.
M. Gates a indiqué que lors de sa visite au Caire hier et aujourd'hui, il discuterait des efforts de l'Égypte pour mettre fin à la contrebande dans les tunnels à sa frontière avec la bande de Gaza sous contrôle du Hamas.
M. Gates, qui sera à Ryad aujourd'hui et demain, a également évoqué les inquiétudes des États sunnites de la région concernant l'influence de l'Iran chiite en Irak, appelant les États arabes à développer leurs liens avec Bagdad. "Si le monde arabe est inquiet de l'influence iranienne à Bagdad, la solution est d'avoir plus d'influence arabe à Bagdad".
Il a estimé que l'Égypte avait fait des pas en avant sérieux pour rétablir des relations avec l'Irak, mais que les autres pays pourraient faire plus, ajoutant que Bagdad devrait être inclus dans les dispositifs de sécurité régionaux.
AFP/VNA/CVN