M.Obama présentait à Wakarusa dans l'Indiana, un État du Nord des États-Unis particulièrement touché par la crise économique, un plan dont il assure qu'il va permettre de créer des dizaines de milliers d'emplois.
"Depuis trop longtemps nous avons été incapables d'investir dans ce genre d'emplois innovants, alors que des pays comme la Chine et le Japon font la course en tête", a déclaré M. Obama. "C'est pourquoi, cette annonce est si importante. Cela représente le plus gros investissement de ce type dans ce genre de technologie dans l'histoire américaine", a-t-il relevé. "C'est un investissement dans notre capacité à développer demain de nouvelles technologies. Il s'agit de créer l'infrastructure de l'innovation", a poursuivi M. Obama.
Sur les 2,4 milliards de dollars alloués au développement des véhicules électriques, l'essentiel (1,5 milliard) financera les efforts de recherche des industriels en faveur des batteries et composants, et le recyclage. Quelque 500 millions sont destinées aux fabricants américains de composants pour voitures électriques, d'électronique automobile et d'autres éléments de motorisation.
Deux groupes ont annoncé qu'ils bénéficieraient de fonds dans ce cadre : l'équipementier américain Johnson Controls (299 millions de dollars) qui investira, avec son allié français Saft, dans des unités de production de batteries, et le japonais Nissan (100 millions de dollars) qui veut installer 2.500 points de rechargement pour des "véhicules à zéro émission".
L'administration Obama cherche à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations de pétrole, et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
M. Obama a cherché ces derniers temps à se déplacer vers les régions les plus durement touchées par la crise économique, pour perpétuer l'élan populaire de son élection. "Trop souvent ceux qui sont à Washington se concentrent sur les hauts et les bas de la vie politique. Mais mon souci, ce sont les hauts et les bas de la vie des Américains", a-t-il expliqué.
AFP/VNA/CVN