"Nous connaissons le niveau de vos compétences dans le domaine de la liquéfaction du gaz. Nous sommes intéressés à développer notre coopération dans cette direction et dans d'autres. Cela concerne les transports, l'électricité et l'énergie renouvelable", a déclaré M. Poutine, sans mentionner de projet concret. "L'énergie est une des composantes les plus importantes de notre coopération avec la République française. C'est pourquoi, nous avons dans ce contexte de si grands espoirs avec de grandes entreprises comme GDF Suez", a-t-il ajouté.
"Nous sommes désireux de prolonger la coopération" entre GDF Suez et la Russie, a répondu M. Mestrallet. "Dans le domaine du gaz, notre groupe est devenu après (sa) fusion le premier acheteur de gaz d'Europe et le premier acheteur de gaz naturel liquéfié", a-t-il dit.
La Russie prévoit de construire une usine de GNL dans la péninsule de Iamal (grand Nord), où elle dispose d'immenses réserves de gaz naturel. Elle devrait convier des groupes étrangers à participer à ce projet. Sa toute première usine de GNL avait été inaugurée mi-février sur l'île de Sakhaline, près du Japon.
MM. Poutine et Mestrallet n'ont pas évoqué devant la presse les négociations que mène GDF Suez pour entrer dans le consortium pour la construction du gazoduc Nord Stream. Le groupe français pourrait se voir attribuer 9% des parts de ce projet majoritairement russe.
AFP/VNA/CVN