Le gouvernement français va réduire le parc automobile de l'État

Le gouvernement français va réduire et mieux gérer le parc automobile de l'État, en optant notamment pour des véhicules moins onéreux, ainsi que les logements de fonction, dont l'attribution va être plus restrictive.

Tous les véhicules de plus de 7 ans (21.000 en tout) vont être vendus ou envoyés à la casse, et seuls 2 sur 3 seront remplacés, a indiqué le ministère français du Budget, sans préciser sur combien de temps s'étalerait ce renouvellement.

Le parc automobile de l'État compte 72.000 véhicules, dont 17.000 dans les établissements publics administratifs (hors véhicules opérationnels de la police, de la gendar- merie, de la douane et de l'équipement).

Les nouveaux véhicules devront émettre moins de 130 grammes de CO2 par kilomètre. Il s'agira donc de petits modèles, moins chers à l'achat et en entretien.

Des "nécessités de service" pourront motiver des exceptions à cette règle, mais celles-ci sont appelées à diminuer, selon le ministère. "La situation actuelle est devenue inadaptée", estime-t-on dans l'entourage du ministre du Budget, Eric Woerth, rappelant que le parc automobile est "sous-utilisé", plus de la moitié des véhicules parcourant moins de 10.000 km par an (contre 12.000 en moyenne pour un particulier).

Concernant les logements de fonction, leur attribution est "trop opaque" et le versement des redevances d'occupation "inégalitaire", a affirmé lundi le ministère de la Fonction publique, qui a expliqué que "hors gendarmerie", l'État français disposait de "plus de 20.000 logements" de fonction.

Un rapport de l'Inspection des Finances en 2003 précisait que "selon les sources, il y aurait entre 94.000 et 137.000 logements de fonction pour les agents de l'État, dont 60% occupés par des gendarmes et militaires, 28% par l'Éducation nationale, et 12% par les autres ministères".

Le principe défendu par le ministre Eric Woerth est que "l'État ne doit loger que les fonctionnaires qui doivent être en permanence disponibles sur place", et qui bénéficient de logements de fonction pour "nécessité absolue de service".

Les autres fonctionnaires qui sont aujourd'hui logés par l'État "ne doivent plus l'être et les logements seront vendus", a ajouté le ministère. Si certains de ces logements subsistent, les loyers seraient donc "réindexés" pour "se rapprocher de la réalité du marché", a-t-on ajouté de même source.

AFP/VNA/CVN

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