Attisées par des vents violents, les flammes ont parcouru une trentaine de kilomètres vers les habitations du Mont Penteli, dernière barrière avant les faubourgs extérieurs de la capitale grecque, en dépit des efforts déployés par les autorités pour contenir le feu. "La nuit qui vient s'annonce particulièrement difficile", a souligné un porte-parole des pompiers, Yiannis Kapakis, tandis que le maire d'une commune avoisinante recommandait à ses administrés de commencer à évacuer la zone. "Nous appelons toutes les personnes proches de la zone où a éclaté l'incendie à quitter rapidement les lieux pour leur propre sécurité et afin de ne pas interférer avec le travail des pompiers", a déclaré à la presse M. Kapakis.
Toutefois, de nombreux résidents refusaient de quitter les lieux et luttaient contre le feu avec des branches d'arbres et des bidons d'eau, selon les images des télévisions.
La télévision a montré des militaires remorquant des missiles antiaériens mais, l'armée a démenti qu'elle évacuait une installation proche de l'incendie. "C'est l'un des pires incendies à avoir jamais frappé la partie Est de la capitale", a déclaré un responsable de la protection civile, Dimitris Karamessinis, à Skai television.
Une force de 120 pompiers munis de 30 lances à incendie, 9 Canadairs et 5 hélicoptères luttaient samedi contre le feu dans les localités de Grammatiko, Varnavas et Kalentzi, à environ 40 km au nord-est de la capitale, selon les pompiers.
Avec des températures souvent supérieures à 40°centigrades et des vents saisonniers puissants, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies de l'été qui ont déjà ravagé des milliers d'hectares de forêts et de terres agricoles.
AFP/VNA/CVN