La Croix-Rouge nationale de Corée du Sud a proposé de tenir avec son homologue de la RPDC aujourd'hui ou demain une réunion consacrée au sujet des réunions de familles.
Le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-il, et la présidente de Hyundai (Corée du Sud), Hyun Jeong-eun, se sont rencontrés le 16 août, parvenant à un accord sur diverses questions, dont la reprise de la réunion des familles séparées par la Guerre coréenne près de Chuseok.
Les réunions de familles, établies après le premier sommet intercoréen tenu en 2000, ont été suspendues à la suite d'échanges de brefs courriers en février 2008.
La Corée du Sud et la RPDC ont eu 16 tours de réunions de familles en tête-à-tête, la première établie comme un résultat du sommet intercoréen entre le président sud-coréen d'alors, Kim Dae-jung, et le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-il.
Sur les exercices militaires conjoints effectués par les États-Unis et la Corée du Sud, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RPDC a déclaré le 19 août que ce sont un "projet d'agression visant à lancer une attaque nucléaire préventive" contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Ces exercices ont aggravé la situation dans la péninsule coréenne, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA, citant le porte-parole.
Il est "absurde" de la part des États-Unis d'essayer d'étouffer l'idéologie et le système coréens par la force, selon le porte-parole.
Il a également indiqué que la RPDC avait fait le "bon choix" en renforçant sa force de dissuasion pour se défendre, et que le pays adopterait "des mesures énergiques" contre toute provocation des États-Unis et de la Corée du Sud.
"Nous continuons d'offrir aux Nord-Coréens l'opportunité d'avoir un dialogue dans le cadre des discussions à Six pays" (2 Corée, Etats-Unis, Russie, Chine, Japon), a dit la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, avant d'affirmer que le "choix appartient aux Nord-Coréens".
De plus, le gouverneur de l'État du Nouveau Mexique (Sud-Ouest des États-Unis), Bill Richardson, devait rencontrer le 19 août 2 hauts diplomates nord-coréens sur fond de tensions concernant le programme nucléaire de la Corée du Nord, a annoncé son service de presse.
Selon le porte-parole de M. Richardson, la partie nord-coréenne a demandé cette rencontre.
Cette rencontre intervient après la visite début août à Pyongyang de l'ancien président américain Bill Clinton.
XINHUA-AFP/VNA/CVN