La visite advient après que la RPDC eut annoncé la semaine dernière qu'elle allait confisquer les propriétés immobilières sud-corénnes dans la zone touristique du mont Kumgang, l'une des destinations du tourisme transfrontalier suspendu, et chercher un autre partenaire commercial, accusant Séoul d'avoir délibérément reporté la réouverture du lucratif commerce.
Au total 16 responsables provenant de 8 compagnies locales, dont l'agence de voyage Hyundai Asan Corp., rencontreront des responsables de la RPDC pour des investigations sur leurs biens d'une valeur totale d'environ 360 milliards de wons (31 millions de dollars américains).
Le tourisme au mont Kumgang, lancé en 1998 et organisé par Hyundai Asan Corp., a été interrompu en 2008 après qu'une touriste sud-coréenne eut été tuée par balle par un soldat de la RPDC. Le tourisme vers la ville frontalière de Kaesong a été également suspendu dans la même année, affectant les relations intercoréennes.
Au début de l'année en cours, les 2 parties ont tenu des réunions du niveau de travail sur la réouverture du tourisme, mais n'ont pas réussi à réduire le fossé sur d'importantes questions.
Séoul a réitéré sa position selon laquelle l'élaboration de mesures de sécurité et le lancement d'une enquête sur l'incident de la fusillade doivent venir en premier avant la réouverture du tourisme, mais Pyongyang a prétendu que les conditions préalables ont déjà été satisfaites.
Le différend sur le tourisme s'est aggravé début mars après que la RPDC eut menacé de révoquer tous les accords intercoréens relatifs au tourisme en condamnant Séoul pour son blocage de la reprise du tourisme.
XINHUA/VNA/CVN