"Nous accueillerions volontiers un signe des Russes montrant qu'ils accepteront les résultats d'une élection libre, juste et démocratique en Ukraine", a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. La prudence de M. Carney et l'emploi du conditionnel montrent un certain scepticisme des États-Unis vis-à-vis des déclarations de M. Poutine. Washington accuse depuis des semaines la Russie de déstabiliser délibérément l'Ukraine.
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| Dans une ville à l'Ouest de l'Ukraine, les habitants retirent le maximum d'argent possible aux distributeurs bancaires. |
"Pour le moment nous sommes concentrés sur le bon déroulement de ces élections de manière libre et juste", a affirmé M. Carney aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One. D'après un dernier sondage, le milliardaire Petro Porochenko, qui a fait fortune dans le chocolat, a conforté son avance sur l'ancienne Première ministre et icône de la révolution de 2004, Ioulia Timochenko de plus de 30
points, mais n'est pas assuré d'être élu au premier tour.
Le président russe a annoncé vendredi qu'il respecterait le "choix du peuple ukrainien" et travaillerait avec le chef de l'État élu. "Nous voulons nous aussi qu'en fin de compte le calme revienne (en Ukraine), nous allons respecter le choix du peuple ukrainien", a déclaré M. Poutine près de Saint-Pétersbourg.
Le scrutin de dimanche, rejeté par les séparatistes pro-russes de l'Est de l'Ukraine, est considéré comme l'un des plus importants depuis l'indépendance du pays en 1991, alors que l'Ukraine est menacée de partition et que son économie est au bord de l'effondrement.
AFP/VNA/CVN