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"Il n'y aura plus de notre part de tentatives de parler d'une trêve" avec les autorités ukrainiennes, a déclaré le "président" de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko. Il a promis de "lancer une offensive aux frontières de la région de Donetsk".
À Kiev, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov a dénoncé une offensive tous azimuts.
Les conflits continuent à se produire à l'Est de l'Ukraine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans son communiqué quotidien, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui dispose d'une mission d'observation dans l'Est, a fait état de "nombreux mouvements militaires" y compris celui d'un convoi de dix chars T-80 sans signe d'identification à Zougrès, localité sous contrôle des séparatistes située à 36 km à l'est de Donetsk, et qui se dirigeait vers le fief du séparatiste.
Jeudi 22 janvier, le président ukrainien Petro Porochenko avait réuni son état-major pour discuter "des moyens de regrouper les forces (armées) et d'arrêter l'agression" et avait assuré que les séparatistes allaient "en prendre plein la figure".
L'Ukraine venait de connaître une journée sanglante avec des combats et des bombardements qui ont fait une quarantaine de morts en 24 heures et par la perte par l'armée ukrainienne, à l'issue de plusieurs mois de combats, de l'aéroport de Donetsk.
Vendredi 23 janvier, l'armée ukrainienne a fait état de trois soldats tués et de 50 blessés en 24 heures.
L'Union européenne a dénoncé l'escalade des combats et a réclamé une "enquête impartiale" sur le bombardement qui a causé la mort jeudi 22 janvier de huit civils, selon un nouveau bilan revu à la baisse vendredi 23 janvier, touchant un trolleybus à Donetsk.
AFP/VNA/CVN