>>Otages japonais de l'EI : Tokyo active tous les canaux internationaux
>>Otages japonais de l'EI : Abe rentre à Tokyo, l'aide internationale sollicitée
La chaîne de télévision publique japonaise NHK a continué de dialoguer jeudi 22 janvier par internet avec un soi-disant "porte-parole de l'EI" qui a indiqué qu'un "communiqué devrait être émis plus tard".
Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida entouré de journaistes, le 23 janvier à Tokyo |
Le délai de 72 heures annoncé mardi après-midi 20 janvier (heure de Tokyo) par l'organisation jihadiste expire vendredi 23 janvier à 14h50 au Japon (05h50 GMT), a indiqué le secrétaire général de l'exécutif japonais, Yoshihide Suga. Selon lui, le sort des deux hommes enlevés en Syrie, Haruna Yukawa et de Kenji Goto, restait inconnu.
Toutefois, un responsable du ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré jeudi soir 22 janvier aux médias que "même s'il ne pouvait rien dire de concret, il y avait dans une certaine mesure une réaction de la part de l'interlocuteur (EI) via des moyens de communication y compris indirects".
Le ministre des Affaires étrangères, Fumio Kishida, a refusé vendredi matin 23 janvier de confirmer ou infirmer un contact avec l'EI, mais il a souligné que "le gouvernement continuait d'envoyer des messages par tous les moyens" pour que sa volonté de faire libérer ses deux ressortissants soit entendue par l'EI.
États-Unis, Grande-Bretagne, France, Jordanie, Turquie, Égypte, Australie, Italie : le Premier ministre japonais Shinzo Abe et M. Kishida ont demandé aux dirigeants de tous ces pays de coopérer pour aider le Japon face à cette crise, la communauté internationale pressant Tokyo de ne surtout pas verser tout ou partie de la somme de 200 millions de dollars exigée.
Jeudi 22 janvier, un islamologue japonais, Ko Nakata, qui prétend avoir des liens anciens avec des membres du groupe État islamique, a proposé au gouvernement de jouer les médiateurs et a, en arabe, appelé les jihadistes à prolonger le délai.