Les statistiques ont été rendues publiques par l'UNICEF lors d'une conférence régionale tenue dimanche à Dacca visant à examiner de nouveaux moyens de satisfaire les besoins fondamentaux de l'enfance, dont l'alimentation, l'éducation et la santé.
À cause de l'inégalité persistante et profonde dans la région, les enfants en Asie du Sud sont devenus piégés dans un cycle inexorable de discrimination aux plusieurs niveaux, à savoir la pauvre nutrition, santé et assainissement, l'exclusion de l'éducation, a indiqué le directeur régional de l'UNICEF pour l'Asie du Sud, Daniel Toole, lors de la conférence sous le thème "Réalisation du bien-être de l'enfance et l'égalité en Asie du Sud".
Au cours d'une décennie d'années passées, le taux de pauvreté de l'enfance en Asie du Sud a stagné ou même s'est détérioré dans certaines régions, aggravant les préoccupations sur le bien-être de l'enfance, selon l'UNICEF.
"Investir dans l'enfance est à la fois une responsabilité fondamentale et une opportunité", a souligné Toole.
Les interventions telles que l'investissement des ressources dans la bonne nutrition, les soins sanitaires primaires, l'éducation et la protection de l'enfance fourniront de riches récompenses dans l'avenir, a-t-il noté. Selon l'UNICEF, les principales interventions qui nécessitent des investissements comprennent l'amélioration des programmes nationaux sur la nutrition et les interventions relatives à la santé.
XINHUA/VNA/CVN