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Vue d’un bateau de pêche depuis le navire "Antedon II" lors d’une sortie en mer par l’équipe de recherche du projet Riomar dans le delta du Rhône, dans le golfe du Lion près de Marseille en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le texte adopté par les États membres de l'ONU en juin 2023 avait été ouvert aux signatures il y a un an, recueillant immédiatement plus de 70 paraphes.
Un an plus tard, le nombre de signataires atteint désormais 104, et un certain nombre de pays ont également profité de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU à New York qui se termine pour ratifier le texte.
Cinq nouveaux pays (Timor oriental, Singapour, Maldives, Bangladesh et Barbade) ont ainsi déposé leurs instruments de ratification cette semaine, portant le total à 13, et plus de dix nouveaux l'ont signé. Mais alors que les ONG espèrent une entrée en vigueur du traité en 2025, le nombre de 60 ratifications requises est encore loin.
"Bien que les progrès de cette semaine soient bienvenus, il existe une forme d'autosatisfaction de certains États et nous aurions espéré que plus d'entre eux aient saisi l'opportunité de ratifier cette semaine", a commenté Greenpeace dans un communiqué.
"Il est important que l'élan politique reste au plus haut et que les pays finalisent leur processus de ratification aussi vite que possible", a ajouté l'ONG.
La haute mer commence là où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à un maximum de 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun État.
Même si elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans, la haute mer a longtemps été ignorée dans le combat environnemental.
Alors l'outil phare du nouveau traité prévoit la création d'aires marines protégées. Aujourd'hui, environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de préservation.
Mais en décembre 2022 à Montréal, l'ensemble des Etats de la planète s'est engagé lors de la COP15 sur la biodiversité à protéger, d'ici 2030, 30% des terres et des océans de la planète.
Pour y parvenir, le nouveau traité est capital, d'où l'insistance des défenseurs des océans à demander une ratification rapide pour son entrée en vigueur le plus vite possible.
APS/VNA/CVN