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| L'arrière du Stade Français Léo Barré à l'attaque ballon en main contre Toulon en Top 14 le 23 novembre au stade Jean-Bouin à Paris. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Quasiment au complet face à une équipe amoindrie par l'absence de plusieurs internationaux (Serin, Dréan, Ollivon...), le club parisien revient à la 3e place du classement (30 points), une unité devant Toulon mais derrière Toulouse (34) et Pau (32).
Le Stade français a parfaitement joué sur ses points forts pour faire la différence et s'offrir un cinquième succès à domicile en autant de matches (23 points sur 25 possibles), bonus offensif en prime décroché après la sirène grâce à un essai de Léo Barré.
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| Le centre du Stade Français Noah Nene file à l'essai contre Toulon en Top 14 le 23 novembre au stade Jean-Bouin à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les avants surpuissants ont fait la différence, avec encore deux pénalités obtenues sur mêlée et quatre essais sur ballon portée : deux du pilier droit Giorgi Melikidze (22e, 43e), dont on mesure toujours un peu plus combien son absence a pesé lors du début de la saison 2024-25, avant celui du talonneur Giacomo Nicotera (65e) et un autre de pénalité (79e).
Les arrières ont aussi été à la hauteur, notamment le centre Noah Nene, auteur de son sixième essai, ou l'ouvreur Louis Carbonel, efficace face à son ancien club (19 points, 7/8 au pied).
De quoi permettre aux Soldats roses d'effacer un peu plus de leur mémoire la saison passée, dont les difficultés avaient commencé à la troisième journée par une défaite à domicile contre Toulon (10-14), marquée par une faillite au pied de "Carbo".
Dimanche 23 novembre, les Toulonnais y ont pourtant cru lors des 20 premières minutes, où ils ont été dominateurs et devant au score grâce à un essai de Matéo Gracieux pour son premier match en professionnel (3-7, 7e). Mais l'infirmerie toulonnaise s'est encore remplie avec une commotion pour l'arrière Melvyn Jaminet après un choc tête contre tête avec Jeremy Ward, lui aussi commotionné.
En supériorité numérique après le carton jaune adressé à Ward sur cette action (18e), les Toulonnais n'ont pas concrétisé leur domination et la physionomie du match s'est inversée immédiatement grâce à la performance des Parisiens sur les fondamentaux et à l'indiscipline toulonnaise (17 pénalités en tout).
L'écart était fait à la mi-temps (23-10). Il s'est creusé dès le retour des vestiaires et les Parisiens ont géré le reste de la rencontre, obtenant le bonus offensif assez miraculeusement grâce à deux essais en deux minutes.
AFP/VNA/CVN




