La ville thaïlandaise de Chang Mai est une destination appréciée des touristes. |
Les attaques pourraient être liées à la crise politique. Les explosions ont retenti quelques heures après que la Cour constitutionnelle a invalidé les législatives du 2 février perturbées par les manifestants qui réclament la chute du gouvernement depuis des mois. Cette décision a provoqué la colère des partisans de la Première ministre Yingluck Shinawatra.
Les grenades ont visé un restaurant de fruits de mer, une station service et une brasserie qui a été critiquée pour les liens de la famille qui la contrôle avec les manifestants antigouvernement.
Quatre personnes ont été blessées, mais étaient hors de danger samedi et de retour chez elles, toujours selon la police. Elle a établi deux causes possibles pour les attaques : un conflit personnel ou la politique.
Deux grenades ont également explosé près d'un rassemblement antigouvernement vendredi soir 21 mars dans la province de Chonburi (Est), sans faire de victimes, selon la police.
Ces nouvelles violences portent un coup aux efforts pour rétablir le tourisme, secteur de pointe de l’économie thaïlandaise qui connaît une grave chute en raison des perturbations politiques prolongées.
Concernant la décision de la Cour constitutionnelle du 21 mars, le Parti Puea Thai (Pour les Thaïs) au pouvoir de la Première ministre Yingluck Shinawatra a déclaré qu'il ne ferait aucune concession aux actes de «putsch judiciaire» orchestrés par l’opposition et visant à s’emparer du pouvoir.
VNA/CVN