Dans un bureau de vote à Bakhchysarai, le 16 mars. |
La commission référendaire de Crimée a ajouté que seuls 2,55% des électeurs ont souhaité demeurer au sein de l'Ukraine avec une plus grande autonomie.
La Crimée est peuplée d'environ 2 millions de personnes. La péninsule faisait partie de la Russie depuis le XVIIIe siècle jusqu'à ce qu'elle soit transférée en Ukraine en 1954.
Le Conseil suprême criméen a adopté une résolution de déclaration d'indépendance le 11 mars pour ouvrir la voie au référendum de dimanche16 mars.
Le parlement de la Crimée a proclamé lundi 17 mars l'indépendance de la péninsule de l'Ukraine et demandé son rattachement à la Russie.
La totalité des 85 députés ont approuvé à l'unanimité ces décisions, attendues après la victoire massive des partisans du rattachement au référendum de dimanche, et ont décrété la nationalisation de tous les biens de l'État ukrainien sur son territoire.
Les Occidentaux vont riposter après le référendum
Les Occidentaux ont condamné dimanche 16 mars le référendum "illégal" en Crimée et l'Union européenne devrait décider de sanctionner des responsables russes, sans toutefois frapper à la tête de l'État afin de laisser la porte ouverte au dialogue avec Moscou.
Le président américain Barack Obama a également évoqué d'éventuelles sanctions supplémentaires contre la Russie, avertissant son homologue russe Vladimir Poutine que les États-Unis et leur alliés ne reconnaîtraient "jamais" le référendum sur la Crimée de dimanche.
Les Européens vont de leur côté réagir sans tarder, dès lundi matin 17 mars, puisque leurs ministres des Affaires étrangères se retrouveront à Bruxelles pour leur réunion mensuelle.
"Les États-Unis ne reconnaîtront pas le résultat" du scrutin, a également réaffirmé le secrétaire d'État, John Kerry, à son homologue russe Sergueï Lavrov lors d'une discussion téléphonique.
Xinhua-AFP/VNA/CVN