Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en conférence de presse au siège de l'ONU, à New York |
La Conférence internationale sur la Syrie se tiendra à Montreux, puis Genève, à compter du 22 janvier prochain.
Lors d'une conférence de presse donnée le 23 décembre au siège de l'ONU à New York, le secrétaire général a émis l'espoir que la question de la participation de l'Iran à cet événement serait rapidement réglée.
"L'Iran doit contribuer à la paix en Syrie aux côtés des autres pays de la région. C'est une puissance régionale très importante qui pourrait jouer un rôle clef", a affirmé le chef de l'ONU. Il serait ainsi logique que l'Iran participe à la réunion et que, comme les autres pays, il s'engage à contribuer à la pleine mise en œuvre du Communiqué de Genève, qui prévoit l'établissement d'une autorité de transition dotée de tous les pouvoirs exécutifs, a-t-il estimé.
Outre l'ONU, les participants agréés seront les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, France, Fédération de Russie, Royaume-Uni et États-Unis), la Ligue des États arabes, l'Union européenne, l'Organisation de la coopération islamique et 26 autres pays.
"Les négociations seront difficiles", a prévenu Ban Ki-moon, tout en faisant remarquer que "sans ces négociations, l'avenir ne pourrait offrir qu'un bain de sang et le désespoir". Il a donc exhorté les parties à libérer les détenus, à lever l'état de siège et à améliorer l'accès humanitaire, tout en appelant de ses vœux à la plus large participation possible à la conférence des donateurs sur la Syrie qui aura lieu au Koweït, le 15 janvier prochain.
Xinhua/VNA/CVN