Le Premier ministre syrien Waël al-Halqi. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. al-Halqi a tenu ces propos le 17 février lors d'une réunion du cabinet diffusée en direct sur les chaînes de télévision d'État. Au cours de cette réunion, M. al-Halqi a déclaré que son gouvernement avait donné des garanties pour assurer le succès du processus politique, et il a notamment souligné que "personne ne serait exclu du dialogue".
Le gouvernement s'efforce de mettre sur pied le programme politique sur le territoire syrien et considère avec le plus grand sérieux la mise en route d'un dialogue national, a indiqué le Premier ministre, qui a ajouté que le projet politique proposé par le président Assad était basé sur des "objectifs nationaux".
De son côté, le président du parlement syrien Jihad al-Laham a souligné que le dialogue national constituait le fondement du programme politique. "Nous devrions tous travailler dans ce cadre de travail pour résoudre la crise", a-t-il dit. "Nous sommes confrontés à un ennemi qui s'est infiltré dans le pays avec l'aide de puissances étrangères", a encore indiqué M. al-Laham. "Nous sommes face à un grand défi pour préserver l'unité de la Syrie et la dignité des citoyens", a-t-il poursuivi.
Dans son dernier discours télévisé à la nation, M. Assad a fait une proposition en trois étapes visant à résoudre la crise de manière politique. La proposition prévoit un cessez-le-feu, un dialogue national global sur une "charte nationale", ainsi que la mise en place d'un gouvernement et d'un parlement sur une base large. En évoquant la crise, le président a parlé d'un conflit non pas entre les autorités et l'opposition, mais "entre la nation et nos ennemis", et il a appelé à défendre le pays.
Xinhua/VNA/CVN