Le président Mahmoud Ahmadinejad le 4 février à Téhéran. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Notre jeunesse est déterminée pour que d'ici quatre ou cinq ans on envoie un homme dans l'espace, et je suis sûr que cela arrivera. Je suis prêt à être le premier Iranien qui sera sacrifié par les savants de mon pays, et à aller dans l'espace, même si je sais qu'il y a beaucoup de candidats", a-t-il dit en plaisantant lors d'une cérémonie où ont été dévoilés deux nouveaux satellites de fabrication iranienne à Téhéran, selon l'agence Irna.
M. Ahmadinejad a ajouté qu'il était même prêt à se "mettre aux enchères et reverser" les sommes récoltées au budget du programme spatial iranien, pour l'aider à surmonter les sanctions économiques internationales qui visent Téhéran en raison de son programme nucléaire, a pour sa part rapporté l'agence Isna.
Le site Internet de la présidence a plus tard publié des photos montrant Mahmoud Ahmadinejad et un singe, présenté comme Pishgam (Pionnier), l'animal que l'Iran affirme avoir envoyé fin janvier pendant une vingtaine de minutes lors d'un vol suborbital, premier pas avant l'envoi d'un homme dans l'espace.
Le 4 février, le président Ahmadinejad a assisté à la présentation de deux petits satellites, Nahid et Zohreh (Vénus en farsi et en arabe). Nahid, satellite d'observation par caméra doté de panneaux solaires, devrait être placé en orbite entre 250 km et 370 km d'altitude, ce que l'Iran a déjà réussi à faire à trois reprises depuis 2009. Zohreh est un satellite de télécommunication géostationnaire qui devrait être placé à 36.000 km d'altitude, ce que l'Iran n'a encore jamais réalisé. Aucune date de lancement n'a pour l'instant été annoncée.
AFP/VNA/CVN