Bachar al-Assad accuse Israël de chercher à déstabiliser la Syrie

Le président syrien Bachar al-Assad a accusé Israël de vouloir "déstabiliser" le pays, après un raid aérien en Syrie implicitement reconnu le 3 février par l'État hébreu.

Le président syrien Bachar al-Assad. Photo : AFP/VNA/CVN 

À Munich, où s'est achevée le 3 février une Conférence annuelle sur la sécurité, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a indirectement admis que le raid aérien mené le 30 janvier était le fait des forces israéliennes. M. Assad a réagi en accusant Israël de vouloir "déstabiliser" et "affaiblir" la Syrie, selon des propos rapportés par l'agence officielle Sana.

Le raid aérien, qui a visé un complexe de recherche scientifique près de Damas, "dévoile le véritable rôle joué par Israël, en collaboration avec les forces étrangères ennemies et leurs agents sur le sol syrien, pour déstabiliser la Syrie et l'affaiblir", a dénoncé le président syrien.

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a pour sa part condamné le 3 février cette attaque et a accusé l'État hébreu de se livrer à un "terrorisme d'État". "Ceux qui traitent Israël comme un enfant gâté doivent s'attendre à n'importe quoi n'importe quand", a-t-il déclaré à la presse.

Le 2 février à Munich, l'opposition syrienne a mené pour la première fois des contacts avec les deux principaux alliés de Damas, la Russie et l'Iran, qui ont tous deux salué la volonté de dialoguer désormais affichée par la Coalition. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a salué la décision du chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, de se dire prêt à un dialogue, sous conditions, avec le régime.

Le 2 février, son homologue russe Sergueï Lavrov avait qualifié l'initiative de M. Khatib de "pas très important" et promis des "contacts réguliers" avec l'opposition. Moscou refuse toujours un changement de régime par la force, principale divergence avec Washington qui réclame le départ de M. Assad.

La Turquie, un des principaux soutiens de l'opposition, a affiché son scepticisme, le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, en doutant que des négociations permettent de trouver une solution au conflit qui a coûté la vie, selon l'ONU, à plus de 60.000 personnes en près de deux ans.

AFP/VNA/CVN

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