Succession ouverte à la Banque mondiale avec le départ de Zoellick

Le processus de succession s'est ouvert à la tête de la Banque mondiale avec l'annonce le 15 février du départ fin juin de Robert Zoellick, et l'affaire a des chances de se jouer une fois de plus entre Américains exclusivement.

Le président de la Banque mondial Robert Zoellick.

Le président de la Banque mondiale, 58 ans, a annoncé qu'il quitterait ses fonctions au terme de son mandat le 30 juin. "Il est temps pour moi de passer à autre chose et de soutenir une nouvelle direction", a-t-il dit dans un communiqué.

Cet ancien du gouvernement de George W. Bush et de la banque d'affaires Goldman Sachs a été le onzième Américain (tous des hommes) à occuper ce poste depuis 1946. Et il est probable qu'un ou une compatriote lui succède.

Quelques heures après l'annonce, les États-Unis ont indiqué qu'ils présenteraient un candidat "dans les semaines qui viennent".

Le Brésil a immédiatement suggéré que M. Zoellick soit remplacé par un représentant des pays émergents. Pour son ministre des Finances, Guido Mantega, "il n'y a aucune raison que le président de la Banque mondiale ait une nationalité spécifique. Il faut qu'il soit un cadre compétent et capable".

Selon une source proche de la Banque mondiale, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, ou la secrétaire d'État, Hillary Clinton, sont des candidats possibles. Mais Mme Clinton a fait savoir par le biais de sa porte-parole qu'elle n'était pas intéressée.

La Banque mondiale a publié en 2011 un document de deux pages sur la procédure de nomination de son président, qui doit être "ouverte, fondée sur le mérite et transparente".

lle ressemble fortement à celle du FMI. Les candidats doivent être présentés par les États membres, puis leur nombre réduit à trois maximum par une discussion du conseil d'administration. À la Banque mondiale, cette instance de 25 membres, chacun représentant son pays ou un groupe de pays, reste largement dominée par les Européens en nombre et par les Occidentaux en droits de vote.

Le président est ensuite choisi par "consensus", ou à défaut à la majorité simple des voix. De fait, il est quasi impossible pour un candidat soutenu par les États-Unis et l'Europe d'être battu. Or, l'Europe, empêtrée dans une grave crise économique, cherche actuellement à convaincre les États-Unis d'accroître leur contribution aux ressources du FMI.

AFP/VNA/CVN

 

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