>> L'exportation de feuilles de bambou et de bananier rapporte des millions d'USD
Après plus de 3 ans de mise en œuvre, le projet de production high-tech de bananes à la Ferme Minh Tan (relevant de l’Unifarm) a connu un premier succès. Après avoir été traités et emballés, plus de 80% des produits ont été exportés vers le Japon et la République de Corée.
Le projet de production high-tech de bananes, fruit de coopération entre la ferme Minh Tan et la compagnie de caoutchouc Dau Tieng. |
Photo : VNR/CVN |
Grâce à la coopération avec la compagnie de caoutchouc Dau Tieng, ce projet est actuellement leader en termes de productivité et de qualité. Chaque hectare à la ferme Minh Tan donne un rendement de 70 tonnes de bananes/an, soit trois fois plus que la moyenne nationale.
Selon un représentant de la compagnie de caoutchouc Dau Tieng, cette entreprise convertit des zones de culture de caoutchouc à faible rendement et inefficaces en zone d’agriculture de haute technologie, ce qui est conforme à la tendance générale du développement du secteur agricole. Ainsi, la compagnie a utilisé de manière optimale les ressources foncières et contribué à accroître l’efficacité de l’utilisation des terres.
Avec le projet de bananiculture de haute technologie Minh Tan, la compagnie de caoutchouc Dau Tieng a réalisé en 2023 un bénéfice de près de 30 milliards de dongs, dépassant 140% du plan initial. Au cours des six premiers mois de cette année, cette compagnie a continué d'enregistrer une croissance positive par rapport à la même période de l’an passé, ses bénéfices dépassant 18 milliards de dongs, a partagé Nguyen Ngoc Nhat Son, chef adjoint du département de plan et d'investissement, de la compagnie de caoutchouc Dau Tieng.
Nouveau modèle agricole
Pour poursuivre son succès, la compagnie Dau Tieng envisage de continuer à exporter des bananes vietnamiennes.
Selon Nguyen Duc Hien, directeur général de la compagnie de caoutchouc Dau Tieng, le convertissement du modèle agricole pour tirer parti de l'expérience, de la technologie, du marché et du capital des partenaires est la première étape vers la maîtrise de la technologie et la pénétration du marché.
Actuellement, l'entreprise gère environ 24 000 hectares d'hévéas, mais d'ici 2030, cette superficie sera réduite à environ 15.000 ha ou moins pour réserver des terres au développement de parcs et pôles industriels et surtout au développement de l'agriculture de haute technologie.
Depuis 2016, le VRG encourage et crée les conditions permettant à plusieurs entreprises membres de piloter des modèles agricoles de haute technologie avec de variés types de plantes, notamment les bananes, les sachis (Plukenetia volubilis L), les melons, les pamplemousses à peau verte et d'autres agrumes.
Le VRG prévoit d'investir dans un développement agricole à grande échelle et à forte valeur ajoutée jusqu'à fin 2030, sur une superficie de plus de 36.220 ha dont 5.000 ha pour la bananiculture.
VNA/CVN