Selon ce sondage commandé par Change to Win, une coordination de 5 syndicats qui milite pour l'emploi et la protection sociale, 46% des personnes interrogées disent que la conséquence de la récession a été "un salaire qui ne suit pas le coût de la vie" pour eux-mêmes ou un membre de leur famille.
Les conséquences les plus fréquentes de la récession sont ensuite "une réduction du salaire ou du temps de travail" (32%), une "décision de reporter ou d'annuler un traitement médical à cause de son coût" (27%), une "perte d'emploi" (27% également) ou de l'assurance-maladie (21%), "des retards de paiement dans les échéances d'emprunt immobilier ou le loyer" (14%) et "la saisie d'un logement" (7%).
Environ deux tiers (65%) des personnes interrogées ont perdu un emploi ou connaissent quelqu'un qui en a perdu un, et trois quarts d'entre eux (75%) ont perdu du pouvoir d'achat ou connaissent quelqu'un qui en a perdu, d'après ce sondage.
"Ce sondage renforce l'impression que donnent depuis plus d'un quart de siècle les statistiques économiques : une journée de travail dur en Amérique ne paie plus autant qu'avant, à moins d'être dirigeant d'entreprise", a commenté le responsable de la stratégie de Change to Win, Tom Woodruff, cité dans un communiqué.
Le sondage a été réalisé du 18 au 23 août par l'institut Hart Research Associates, auprès de 801 Américains se décrivant comme "suscep- tibles de voter" aux élections législatives du 2 novembre, et interrogés au téléphone selon la méthode aléatoire.
AFP/VNA/CVN